Cette semaine a vu une convergence intéressante d'esprits : des banquiers centraux, des superviseurs financiers et des chercheurs se réunissant pour aborder une question qui a silencieusement escaladé : que se passe-t-il lorsque la nature cesse de suivre l'économie ?
L'objectif ? Quantifier les conséquences économiques et l'exposition financière liées à la dégradation des écosystèmes. Ce n'est pas exactement une discussion typique sur les modèles de risque. Nous parlons de scénarios où l'effondrement de la biodiversité, la déforestation ou l'épuisement des ressources commencent à apparaître dans les bilans.
D'après ce qui est discuté, les institutions peinent à déterminer comment évaluer ces risques. Les modèles financiers traditionnels n'ont pas été conçus pour cela. Comment effectuer un test de résistance d'un portefeuille face à la disparition des récifs coralliens ou à l'extinction des pollinisateurs ? Par où commencer avec les données ?
Quelques enseignements émergents : il y a une reconnaissance croissante que les risques liés à la nature ne sont pas seulement des problèmes environnementaux, mais aussi des risques de crédit, des risques opérationnels, voire des risques systémiques. Le défi maintenant est de construire des cadres qui peuvent réellement les mesurer et les gérer avant qu'ils ne déclenchent la prochaine vague d'instabilité financière.
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SolidityStruggler
· Il y a 14h
Pour être honnête, les banques centrales commencent à s'inquiéter maintenant de l'effondrement écologique qui va provoquer un dumping, c'est un peu tard
Les risques écologiques auraient dû être pris en compte depuis le début, pourquoi attendre qu'un effondrement systémique soit imminent pour y prêter attention ?
Comment effectuer des tests de résistance si les récifs coralliens sont morts ? Cette question est intéressante, hein
Les modèles traditionnels ne peuvent tout simplement pas encadrer ce genre de situation, il faut tout recommencer
On dirait qu'il va falloir mettre en place un nouveau cadre de gestion des risques, mais sera-t-il utilisable ?
Les risques basés sur la nature sont en effet redoutables, mais d'où viennent les données ? C'est flou
Attendez, est-ce une préparation pour la prochaine crise financière ?...
La nature ne coopère pas, le monde financier est devenu impatient ? C'est raisonnable.
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BearMarketBard
· Il y a 14h
Enfin, quelqu'un commence à réfléchir à cela, mais je parie cinq dollars qu'ils ne comprendront toujours pas comment évaluer l'effondrement des récifs coralliens...
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BearMarketBro
· Il y a 14h
Encore une fois, ce système de capital naturel... En termes flatteurs, c'est la "Gestion des risques", mais en réalité, ils cherchent toujours à financiariser la planète.
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MetaMuskRat
· Il y a 14h
L'effondrement de l'écosystème entraîne également l'effondrement de la finance, cette logique n'est pas fausse, mais peut-elle vraiment être quantifiée ?
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Comment évaluer le prix des coraux morts sur le bilan... c'est un peu absurde.
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Les banques centrales ont enfin réalisé que la nature n'est pas un distributeur automatique gratuit.
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Les modèles traditionnels ne peuvent absolument pas gérer ce type de risque, faut-il tout recommencer ? C'est vraiment le véritable dilemme.
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La crise de la biodiversité devient un risque de crédit, la veille de la prochaine tempête financière ?
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En d'autres termes, il s'agit de vouloir acheter le dip du premium de risque des ressources naturelles... le jeu prend une autre dimension.
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Ils veulent construire un cadre sans même avoir de données, ces financiers osent vraiment imaginer.
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L'épuisement des ressources comme risque systémique, la tarification du marché va-t-elle être complètement révisée ?
Cette semaine a vu une convergence intéressante d'esprits : des banquiers centraux, des superviseurs financiers et des chercheurs se réunissant pour aborder une question qui a silencieusement escaladé : que se passe-t-il lorsque la nature cesse de suivre l'économie ?
L'objectif ? Quantifier les conséquences économiques et l'exposition financière liées à la dégradation des écosystèmes. Ce n'est pas exactement une discussion typique sur les modèles de risque. Nous parlons de scénarios où l'effondrement de la biodiversité, la déforestation ou l'épuisement des ressources commencent à apparaître dans les bilans.
D'après ce qui est discuté, les institutions peinent à déterminer comment évaluer ces risques. Les modèles financiers traditionnels n'ont pas été conçus pour cela. Comment effectuer un test de résistance d'un portefeuille face à la disparition des récifs coralliens ou à l'extinction des pollinisateurs ? Par où commencer avec les données ?
Quelques enseignements émergents : il y a une reconnaissance croissante que les risques liés à la nature ne sont pas seulement des problèmes environnementaux, mais aussi des risques de crédit, des risques opérationnels, voire des risques systémiques. Le défi maintenant est de construire des cadres qui peuvent réellement les mesurer et les gérer avant qu'ils ne déclenchent la prochaine vague d'instabilité financière.