La narration du « cycle de réduction de moitié de quatre ans » de Bitcoin Classic est confrontée à des défis sans précédent. Récemment, des analystes de renom tels que Markus Thielen, directeur de 10x Research, Cathie Wood, PDG d’ARK Invest, et Arthur Hayes, co-fondateur de BitMEX, ont successivement exprimé leur point de vue, estimant que la force motrice du cycle a connu une transition fondamentale. Ils soulignent qu’avec l’arrivée massive de capitaux institutionnels via les ETF spot, la structure du marché du Bitcoin a été complètement transformée : sa volatilité est désormais davantage liée à la liquidité mondiale, au cycle électoral américain et à la politique macroéconomique, plutôt qu’à l’événement simple de la réduction de moitié de l’offre. Ce grand débat sur « si le cycle est mort » marque le passage du Bitcoin d’une expérience d’exclusivité menée par des geeks, à une intégration accélérée dans la logique de tarification des actifs macroéconomiques globaux.
La décomposition du vieux paradigme : pourquoi la narration de la réduction de moitié échoue-t-elle ?
Depuis longtemps, le marché du Bitcoin suit une logique narrative claire et puissante : tous les quatre ans environ, la réduction de moitié de la récompense par bloc entraîne une chute brutale de la nouvelle offre, ce qui, sous l’hypothèse d’une demande stable ou croissante, déséquilibre l’offre et la demande, propulsant le prix dans un marché haussier frénétique, puis culminant dans une euphorie, suivi d’un long marché baissier en consolidation. Les données historiques semblent aussi soutenir cette vision : après trois halving (2012, 2016, 2020), le Bitcoin a connu des hausses stupéfiantes.
Cependant, après le dernier halving en avril 2024, le comportement du marché montre une « divergence » évidente. D’abord, un événement marquant de cette révolution est que le Bitcoin a dépassé son précédent sommet avant même la réduction de moitié, ce qui ne s’était jamais produit dans l’histoire. Ensuite, plus de 18 mois après la réduction, le prix reste au-dessus de 110 000 dollars, mais sans la poussée irrationnelle attendue — pas de montée en flèche suivie d’un effondrement. Les indicateurs de momentum comme le RSI mensuel montrent une croissance maîtrisée, et non une frénésie totale. ###, dans leur rapport, soulignent à point nommé que le vieux scénario est en train d’être réécrit.
La cause profonde réside dans une mutation qualitative de la structure du marché. L’approbation du ETF spot Bitcoin aux États-Unis en janvier 2024 a été comme une porte s’ouvrant, attirant des capitaux institutionnels à long terme — fonds de pension, gestionnaires d’actifs, trésoreries d’entreprises — dans le marché. Ces « baleines » ont un mode d’investissement très différent des spéculateurs particuliers : ils privilégient la détention à long terme (HODL), réagissent faiblement aux nouvelles à court terme et aux fluctuations de prix, créant ainsi une base d’achat plus stable et durable. Cette « institutionnalisation » et cette « fondation » de la demande ont lissé les fluctuations extrêmes autrefois alimentées par l’émotion des petits investisseurs.
L’émergence de nouvelles forces motrices : le rôle dominant des cycles politiques et de la liquidité mondiale
Si l’impact de la réduction de moitié s’affaiblit, alors qu’est-ce qui prend le relais pour piloter le prix du Bitcoin ? Plusieurs analystes pointent vers un domaine plus vaste et complexe : le cycle de liquidité mondial et l’agenda géopolitique. Markus Thielen de 10x Research affirme que le cycle de quatre ans de Bitcoin existe toujours, mais que sa dynamique n’est plus principalement liée à la réduction technique de l’offre, mais plutôt à l’incertitude politique liée au cycle électoral américain, en synchronisation avec la politique monétaire de la Fed.
L’histoire montre que les pics de marché en 2013, 2017 et 2021 se sont tous produits au quatrième trimestre, en phase avec la période électorale aux États-Unis. Thielen explique que l’incertitude politique liée aux résultats électoraux (par exemple, la perte éventuelle de majorité par le parti du président en exercice, ce qui pourrait bloquer l’agenda politique) influence profondément la tolérance au risque du marché et la direction des capitaux. Par ailleurs, Arthur Hayes propose une logique encore plus fondamentale : le cycle du Bitcoin a toujours été une fonction de la liquidité mondiale, et non un calendrier rigide de quatre ans. La fin des marchés haussiers précédents a été souvent marquée par un resserrement simultané de la liquidité en dollar et en renminbi.
Comparaison entre la logique de cycle ancienne et nouvelle
Vieux paradigme (motivé par la réduction de moitié)
Logique centrale : Réduction technique de l’offre -> Narratif de rareté -> FOMO des petits investisseurs -> Montée en flèche puis correction.
Structure du marché : Dominée par les particuliers, très émotionnelle.
Caractéristiques de volatilité : Très forte, avec des montées et descentes nettes.
Comportement typique : Après halving, des gains souvent multipliés par dizaines, puis une correction de plus de 75 %.
Nouveau paradigme (motivé par le macro / la liquidité)
Logique centrale : Liquidité mondiale (taux d’intérêt / politique fiscale) -> Décisions d’allocation d’actifs institutionnelles -> Évaluation du risque politique -> Tendances prolongées.
Structure du marché : Dominée par les institutions, avec une part croissante de capitaux à long terme.
Caractéristiques de volatilité : Volatilité réduite, tendance plus durable mais avec un rythme peut-être ralenti.
Comportement typique : Corrélations accrues avec des actifs risqués comme les actions américaines, forte influence des données macro et des signaux politiques.
Le comportement actuel du marché confirme cette évolution. Malgré le début d’une baisse des taux par la Fed, le Bitcoin ne bénéficie pas immédiatement d’une montée forte comme dans le passé. Thielen note que c’est parce que les investisseurs institutionnels, plus prudents, n’ont pas de motivation à acheter à tout prix dans un contexte où la Fed envoie des signaux confus et où la liquidité globale se resserre. Le rythme des flux de capitaux a déjà ralenti par rapport à l’année dernière, et l’absence de nouvelles « eaux vives » de liquidité rend le marché plus susceptible à des consolidations qu’à une nouvelle explosion en parabole.
La perspective institutionnelle : baisse de la volatilité et lien avec le « marché haussier technologique »
Cathie Wood pousse cette tendance vers une vision encore plus optimiste : elle déclare que la « vieille » narration du cycle de quatre ans est morte, et prévoit que l’entrée continue des institutions ne se limitera pas à changer la dynamique de volatilité, mais propulsera le Bitcoin dans une « croissance parabole ». Son raisonnement s’appuie sur deux observations clés : d’une part, la volatilité réalisée du Bitcoin a fortement diminué ces dernières années, ce qui élimine une barrière psychologique pour les grands fonds traditionalistes, souvent réticents à la turbulence ; d’autre part, leur allocation n’en est encore qu’à ses débuts, avec un potentiel de croissance énorme.
Plus intéressant encore, Wood relie le futur du Bitcoin à une révolution de productivité dans l’« ère de l’intelligence artificielle ». Elle pense que le monde passe d’une « récession tournante » à une « reprise tournante », ce qui pourrait conduire à une prospérité massive alimentée par la productivité. Dans cette narration, le Bitcoin, en tant qu’actif de « risque-on », bénéficiera aux côtés des actions technologiques, et surpassera en 2026 l’or, qui est considéré comme un actif « risque-off ». Cette vision délie en partie Bitcoin de son image de « or numérique » pour lui donner une caractéristique plus positive, celle d’un « indice de croissance technologique ».
Sous cet angle, la valorisation du Bitcoin subit une double superposition : d’un côté, il conserve ses propriétés d’outil de couverture de la liquidité mondiale et de réserve de valeur numérique rare ; de l’autre, il devient de plus en plus un indicateur de l’innovation technologique mondiale et de la tendance au risque. La construction de cette double identité marque le progrès et la maturation de son marché.
Quelles leçons pour les investisseurs : comment ajuster sa stratégie dans ce nouveau cycle ?
Face à l’évolution du cycle, les investisseurs doivent repenser leur cartographie cognitive et leur boîte à outils d’investissement. Premièrement, adapter leur horizon temporel : la stratégie simpliste du « acheter avant la réduction, puis vendre au sommet un an après » ne fonctionne plus. Il faut surveiller de près la trajectoire des taux de la Fed, le calendrier d’émission de la dette américaine, et le calendrier électoral des grands pays.
Ensuite, accorder une importance accrue aux données on-chain et fondamentales : dans un marché dominé par les institutions, il ne suffit plus de regarder les graphiques de prix. Les flux quotidiens d’ETF, les changements de positions des détenteurs longs (LTH), le solde des échanges, ainsi que les indicateurs comme le MVRV, deviennent essentiels pour comprendre la « smart money » et la santé du marché. Ces données donnent une image plus fidèle des dynamiques en cours.
Enfin, gérer les attentes de volatilité : même si Wood envisage une « croissance parabole », le chemin vers cette hausse pourrait ne pas être un escalier tout droit, mais plutôt une progression en « marche d’escalier », avec des rebonds liés à des événements macro importants. Cela impose une patience accrue et l’évitement d’un recours excessif au levier, car en période de marges marginales de liquidité, un levier élevé dans une consolidation à faible volatilité peut rapidement entraîner une liquidation.
En résumé, la grande discussion sur la mort ou la renaissance du cycle de quatre ans ne vise pas tant à donner une réponse binaire, mais à marquer un tournant historique. Le Bitcoin quitte son adolescence de héros indépendant, avec ses qualités de réserve de valeur numérique, pour s’engager dans le monde mature de la finance macroéconomique globale. Comprendre et s’adapter à cette transformation est la clé pour maximiser ses gains dans la prochaine phase. La forme du cycle peut évoluer, mais la quête de croissance et la gestion du risque restent fondamentales.
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Fin de la narration de la réduction de moitié ? 10x Research, Cathie Wood, Arthur Hayes débattent du cycle de quatre ans du Bitcoin, vie ou mort
La narration du « cycle de réduction de moitié de quatre ans » de Bitcoin Classic est confrontée à des défis sans précédent. Récemment, des analystes de renom tels que Markus Thielen, directeur de 10x Research, Cathie Wood, PDG d’ARK Invest, et Arthur Hayes, co-fondateur de BitMEX, ont successivement exprimé leur point de vue, estimant que la force motrice du cycle a connu une transition fondamentale. Ils soulignent qu’avec l’arrivée massive de capitaux institutionnels via les ETF spot, la structure du marché du Bitcoin a été complètement transformée : sa volatilité est désormais davantage liée à la liquidité mondiale, au cycle électoral américain et à la politique macroéconomique, plutôt qu’à l’événement simple de la réduction de moitié de l’offre. Ce grand débat sur « si le cycle est mort » marque le passage du Bitcoin d’une expérience d’exclusivité menée par des geeks, à une intégration accélérée dans la logique de tarification des actifs macroéconomiques globaux.
La décomposition du vieux paradigme : pourquoi la narration de la réduction de moitié échoue-t-elle ?
Depuis longtemps, le marché du Bitcoin suit une logique narrative claire et puissante : tous les quatre ans environ, la réduction de moitié de la récompense par bloc entraîne une chute brutale de la nouvelle offre, ce qui, sous l’hypothèse d’une demande stable ou croissante, déséquilibre l’offre et la demande, propulsant le prix dans un marché haussier frénétique, puis culminant dans une euphorie, suivi d’un long marché baissier en consolidation. Les données historiques semblent aussi soutenir cette vision : après trois halving (2012, 2016, 2020), le Bitcoin a connu des hausses stupéfiantes.
Cependant, après le dernier halving en avril 2024, le comportement du marché montre une « divergence » évidente. D’abord, un événement marquant de cette révolution est que le Bitcoin a dépassé son précédent sommet avant même la réduction de moitié, ce qui ne s’était jamais produit dans l’histoire. Ensuite, plus de 18 mois après la réduction, le prix reste au-dessus de 110 000 dollars, mais sans la poussée irrationnelle attendue — pas de montée en flèche suivie d’un effondrement. Les indicateurs de momentum comme le RSI mensuel montrent une croissance maîtrisée, et non une frénésie totale. ###, dans leur rapport, soulignent à point nommé que le vieux scénario est en train d’être réécrit.
La cause profonde réside dans une mutation qualitative de la structure du marché. L’approbation du ETF spot Bitcoin aux États-Unis en janvier 2024 a été comme une porte s’ouvrant, attirant des capitaux institutionnels à long terme — fonds de pension, gestionnaires d’actifs, trésoreries d’entreprises — dans le marché. Ces « baleines » ont un mode d’investissement très différent des spéculateurs particuliers : ils privilégient la détention à long terme (HODL), réagissent faiblement aux nouvelles à court terme et aux fluctuations de prix, créant ainsi une base d’achat plus stable et durable. Cette « institutionnalisation » et cette « fondation » de la demande ont lissé les fluctuations extrêmes autrefois alimentées par l’émotion des petits investisseurs.
L’émergence de nouvelles forces motrices : le rôle dominant des cycles politiques et de la liquidité mondiale
Si l’impact de la réduction de moitié s’affaiblit, alors qu’est-ce qui prend le relais pour piloter le prix du Bitcoin ? Plusieurs analystes pointent vers un domaine plus vaste et complexe : le cycle de liquidité mondial et l’agenda géopolitique. Markus Thielen de 10x Research affirme que le cycle de quatre ans de Bitcoin existe toujours, mais que sa dynamique n’est plus principalement liée à la réduction technique de l’offre, mais plutôt à l’incertitude politique liée au cycle électoral américain, en synchronisation avec la politique monétaire de la Fed.
L’histoire montre que les pics de marché en 2013, 2017 et 2021 se sont tous produits au quatrième trimestre, en phase avec la période électorale aux États-Unis. Thielen explique que l’incertitude politique liée aux résultats électoraux (par exemple, la perte éventuelle de majorité par le parti du président en exercice, ce qui pourrait bloquer l’agenda politique) influence profondément la tolérance au risque du marché et la direction des capitaux. Par ailleurs, Arthur Hayes propose une logique encore plus fondamentale : le cycle du Bitcoin a toujours été une fonction de la liquidité mondiale, et non un calendrier rigide de quatre ans. La fin des marchés haussiers précédents a été souvent marquée par un resserrement simultané de la liquidité en dollar et en renminbi.
Comparaison entre la logique de cycle ancienne et nouvelle
Vieux paradigme (motivé par la réduction de moitié)
Nouveau paradigme (motivé par le macro / la liquidité)
Le comportement actuel du marché confirme cette évolution. Malgré le début d’une baisse des taux par la Fed, le Bitcoin ne bénéficie pas immédiatement d’une montée forte comme dans le passé. Thielen note que c’est parce que les investisseurs institutionnels, plus prudents, n’ont pas de motivation à acheter à tout prix dans un contexte où la Fed envoie des signaux confus et où la liquidité globale se resserre. Le rythme des flux de capitaux a déjà ralenti par rapport à l’année dernière, et l’absence de nouvelles « eaux vives » de liquidité rend le marché plus susceptible à des consolidations qu’à une nouvelle explosion en parabole.
La perspective institutionnelle : baisse de la volatilité et lien avec le « marché haussier technologique »
Cathie Wood pousse cette tendance vers une vision encore plus optimiste : elle déclare que la « vieille » narration du cycle de quatre ans est morte, et prévoit que l’entrée continue des institutions ne se limitera pas à changer la dynamique de volatilité, mais propulsera le Bitcoin dans une « croissance parabole ». Son raisonnement s’appuie sur deux observations clés : d’une part, la volatilité réalisée du Bitcoin a fortement diminué ces dernières années, ce qui élimine une barrière psychologique pour les grands fonds traditionalistes, souvent réticents à la turbulence ; d’autre part, leur allocation n’en est encore qu’à ses débuts, avec un potentiel de croissance énorme.
Plus intéressant encore, Wood relie le futur du Bitcoin à une révolution de productivité dans l’« ère de l’intelligence artificielle ». Elle pense que le monde passe d’une « récession tournante » à une « reprise tournante », ce qui pourrait conduire à une prospérité massive alimentée par la productivité. Dans cette narration, le Bitcoin, en tant qu’actif de « risque-on », bénéficiera aux côtés des actions technologiques, et surpassera en 2026 l’or, qui est considéré comme un actif « risque-off ». Cette vision délie en partie Bitcoin de son image de « or numérique » pour lui donner une caractéristique plus positive, celle d’un « indice de croissance technologique ».
Sous cet angle, la valorisation du Bitcoin subit une double superposition : d’un côté, il conserve ses propriétés d’outil de couverture de la liquidité mondiale et de réserve de valeur numérique rare ; de l’autre, il devient de plus en plus un indicateur de l’innovation technologique mondiale et de la tendance au risque. La construction de cette double identité marque le progrès et la maturation de son marché.
Quelles leçons pour les investisseurs : comment ajuster sa stratégie dans ce nouveau cycle ?
Face à l’évolution du cycle, les investisseurs doivent repenser leur cartographie cognitive et leur boîte à outils d’investissement. Premièrement, adapter leur horizon temporel : la stratégie simpliste du « acheter avant la réduction, puis vendre au sommet un an après » ne fonctionne plus. Il faut surveiller de près la trajectoire des taux de la Fed, le calendrier d’émission de la dette américaine, et le calendrier électoral des grands pays.
Ensuite, accorder une importance accrue aux données on-chain et fondamentales : dans un marché dominé par les institutions, il ne suffit plus de regarder les graphiques de prix. Les flux quotidiens d’ETF, les changements de positions des détenteurs longs (LTH), le solde des échanges, ainsi que les indicateurs comme le MVRV, deviennent essentiels pour comprendre la « smart money » et la santé du marché. Ces données donnent une image plus fidèle des dynamiques en cours.
Enfin, gérer les attentes de volatilité : même si Wood envisage une « croissance parabole », le chemin vers cette hausse pourrait ne pas être un escalier tout droit, mais plutôt une progression en « marche d’escalier », avec des rebonds liés à des événements macro importants. Cela impose une patience accrue et l’évitement d’un recours excessif au levier, car en période de marges marginales de liquidité, un levier élevé dans une consolidation à faible volatilité peut rapidement entraîner une liquidation.
En résumé, la grande discussion sur la mort ou la renaissance du cycle de quatre ans ne vise pas tant à donner une réponse binaire, mais à marquer un tournant historique. Le Bitcoin quitte son adolescence de héros indépendant, avec ses qualités de réserve de valeur numérique, pour s’engager dans le monde mature de la finance macroéconomique globale. Comprendre et s’adapter à cette transformation est la clé pour maximiser ses gains dans la prochaine phase. La forme du cycle peut évoluer, mais la quête de croissance et la gestion du risque restent fondamentales.