Nous sommes tous des traders ordinaires, j’écris cet article pour sauver ce jeune, stupide, naïf et douloureusement impulsif individu. En tant que trader intraday, tu effectues des transactions à haute fréquence, mais sans aucun véritable avantage informationnel (tu ne connais pas la liquidité réelle, le carnet d’ordres, tu n’es pas un market maker, tu n’as aucun avantage d’exécution, rien du tout).**
Combien de fois le fais-tu chaque jour, et combien de temps peux-tu tenir ? Combien de fois par semaine ? Combien de fois par mois ? Quel taux de réussite peux-tu garantir, combien d’érosion subis-tu ?
Même si tu possèdes la discipline et la gestion du risque les plus fortes au monde, les probabilités de gain ou de perte te laisseront désarmé.
L’échec des particuliers ne vient pas du fait qu’ils (nous) n’ont jamais gagné. Nous échouons parce que nous ne nous arrêtons jamais, et le comportement à haute fréquence n’a qu’une seule issue finale : la destruction.
Les gens sous-estiment la difficulté du trading, mais surestiment largement leurs capacités. Le problème ne vient pas seulement des probabilités.
Plus tu trades, moins tu arrêtes, plus il devient difficile d’être rentable sur la durée. Le vrai problème est que beaucoup de traders particuliers croient sincèrement qu’avec de la “discipline” et de la “gestion du risque”, ce n’est pas du tout du jeu. Ils pensent que le day trading est une “compétence” qu’on peut exécuter comme une routine quotidienne. Cette logique s’applique aussi aux actions et à presque tous les marchés.
Le vrai danger, c’est la cognition, la conscience subconsciente. Si tu sais que tu es en train de jouer, au moins, au fond de toi, tu sauras quand il faut t’arrêter.
Mais dès que tu penses que c’est une “bonne pratique”, tu ne t’arrêteras jamais. Tu cliques sans cesse jusqu’à ce que le marché te vide complètement.
Beaucoup de débutants entrent sur le marché en pensant qu’ils sont là pour “apprendre une compétence”, sans réaliser qu’ils sont simplement assis à une table de jeu conçue pour épuiser lentement leur énergie. La sécrétion de dopamine les empêche de s’arrêter, même lorsqu’ils s’arrêtent physiquement, leur esprit continue, et même au repos, leur cœur lutte pour s’apaiser.
Quant à ces investisseurs particuliers qui semblent avoir “gagné de l’argent”… Pour être honnête, la plupart d’entre eux n’ont juste profité que d’un grand mouvement du marché.
Ils ont eu de la chance, sont arrivés au bon moment, et les échecs précédents leur ont appris à être suffisamment disciplinés pour savoir s’arrêter après une victoire.
Malgré tout, ce petit groupe ne représente même pas un pour cent de l’ensemble des particuliers.
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Gagner de l'argent en trading n'est pas difficile, ce qui est vraiment difficile, c'est de continuer à le faire.
Nous sommes tous des traders ordinaires, j’écris cet article pour sauver ce jeune, stupide, naïf et douloureusement impulsif individu. En tant que trader intraday, tu effectues des transactions à haute fréquence, mais sans aucun véritable avantage informationnel (tu ne connais pas la liquidité réelle, le carnet d’ordres, tu n’es pas un market maker, tu n’as aucun avantage d’exécution, rien du tout).**
Combien de fois le fais-tu chaque jour, et combien de temps peux-tu tenir ? Combien de fois par semaine ? Combien de fois par mois ? Quel taux de réussite peux-tu garantir, combien d’érosion subis-tu ?
Même si tu possèdes la discipline et la gestion du risque les plus fortes au monde, les probabilités de gain ou de perte te laisseront désarmé.
L’échec des particuliers ne vient pas du fait qu’ils (nous) n’ont jamais gagné. Nous échouons parce que nous ne nous arrêtons jamais, et le comportement à haute fréquence n’a qu’une seule issue finale : la destruction.
Les gens sous-estiment la difficulté du trading, mais surestiment largement leurs capacités. Le problème ne vient pas seulement des probabilités.
Plus tu trades, moins tu arrêtes, plus il devient difficile d’être rentable sur la durée. Le vrai problème est que beaucoup de traders particuliers croient sincèrement qu’avec de la “discipline” et de la “gestion du risque”, ce n’est pas du tout du jeu. Ils pensent que le day trading est une “compétence” qu’on peut exécuter comme une routine quotidienne. Cette logique s’applique aussi aux actions et à presque tous les marchés.
Le vrai danger, c’est la cognition, la conscience subconsciente. Si tu sais que tu es en train de jouer, au moins, au fond de toi, tu sauras quand il faut t’arrêter.
Mais dès que tu penses que c’est une “bonne pratique”, tu ne t’arrêteras jamais. Tu cliques sans cesse jusqu’à ce que le marché te vide complètement.
Beaucoup de débutants entrent sur le marché en pensant qu’ils sont là pour “apprendre une compétence”, sans réaliser qu’ils sont simplement assis à une table de jeu conçue pour épuiser lentement leur énergie. La sécrétion de dopamine les empêche de s’arrêter, même lorsqu’ils s’arrêtent physiquement, leur esprit continue, et même au repos, leur cœur lutte pour s’apaiser.
Quant à ces investisseurs particuliers qui semblent avoir “gagné de l’argent”… Pour être honnête, la plupart d’entre eux n’ont juste profité que d’un grand mouvement du marché.
Ils ont eu de la chance, sont arrivés au bon moment, et les échecs précédents leur ont appris à être suffisamment disciplinés pour savoir s’arrêter après une victoire.
Malgré tout, ce petit groupe ne représente même pas un pour cent de l’ensemble des particuliers.