Ces dernières temps, les cas d'escroquerie en cryptomonnaie sont devenus fréquents, et les autorités de régulation ont enfin pris des mesures concrètes. L'organisme législatif local a récemment adopté en troisième lecture une version amendée de la « Loi sur la prévention des crimes d'escroquerie », avec une véritable intensification des sanctions — pour les délits liés aux actifs virtuels, la durée de prison et les amendes ont été considérablement augmentées.

En ce qui concerne les chiffres précis, le nouveau système utilise une gradation en trois niveaux : pour des montants d'escroquerie supérieurs à 1 million de yuans, la peine varie de 3 à 10 ans de prison ; pour des montants atteignant 10 millions de yuans, la peine s'élève à 5-12 ans ; et si le montant dépasse un milliard, la peine commence à 7 ans ou peut aller jusqu'à la prison à perpétuité. Cela répond en réalité à la montée en puissance de cas de plus en plus absurdes ces dernières années — plateformes d'investissement frauduleuses, échanges de contrefaçon, avec des victimes allant de plusieurs dizaines de millions à plus d’un milliard de yuans.

En plus de la sévérité des peines, la réforme autorise également les institutions financières à renforcer leur action proactive. Dès qu'une transaction suspecte est détectée, la banque peut directement geler le compte et en informer la police, afin de couper rapidement la chaîne financière de l'escroc. Sur le plan politique, cela vise à combler les lacunes par une gestion coordonnée via le secteur financier — après tout, la majorité des escroqueries finissent par se traduire par des flux financiers réels.

Les réactions du marché à ce type de politique sont généralement polarisées : les défenseurs considèrent cela comme une gestion des risques nécessaire, tandis que les bourses et les acteurs craignent qu'une régulation excessive n'entrave leurs activités normales. Quoi qu'il en soit, la fraude liée aux actifs virtuels est devenue un fléau, et le renforcement des mesures de répression est inévitable.