Récemment, je me suis penché sur une question : si la majorité des nœuds d’un réseau d’oracles est collectivement achetée avec des intérêts énormes et qu’ils soumettent des données de prix erronées, que pouvons-nous faire ? Cette "attaque par corruption de la majorité" peut sembler extrême, mais pour l’ensemble de l’écosystème DeFi, c’est comme une épée de Damoclès suspendue.
Ce n’est qu’en comprenant parfaitement le réseau d’oracles à double couche d’APRO que j’ai réalisé à quel point leur solution est ingénieuse. Plutôt qu’un simple patch technique, c’est un système d’équilibre complet. Cette logique ressemble à un système judiciaire : la première couche est constituée des parties adverses qui s’affrontent, la seconde couche est celle du juge ayant le pouvoir de jugement final.
**Première couche : la surveillance mutuelle des collecteurs de données**
La première couche d’APRO est construite autour du réseau principal composé de nœuds OCMP. Ces nœuds sont les acteurs clés de l’écosystème, leur tâche quotidienne étant la collecte, le calcul et la soumission des données. On peut les imaginer comme des athlètes sur un terrain de sport, mais cette compétition n’a pas de véritable arbitre traditionnel.
Les nœuds sont soumis à un système de "surveillance mutuelle". Chaque nœud surveille les données des autres. En cas de détection d’anomalies massives ou suspectes (par exemple, des prix déviant collectivement du marché réel), ils peuvent immédiatement "faire appel". Le bénéfice de cette approche est évident : vouloir commettre une fraude à grande échelle et sur le long terme sous l’œil de tous est pratiquement impossible.
**Deuxième couche : mécanisme de crédibilité et pouvoir de jugement final**
Lorsque des différends irrémédiables surgissent à la première couche, la seconde couche entre en jeu. Celle-ci repose sur un système de réputation basé sur la performance historique et la note de crédibilité, et détient le pouvoir de jugement ultime.
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SandwichDetector
· Il y a 20h
Un système de contrôle à double couche semble intéressant, mais la question essentielle reste : comment est déterminée la note de crédibilité, qui décide ?
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OneBlockAtATime
· Il y a 20h
La conception à double couche semble intéressante, mais je veux quand même demander... comment garantir que le système de notation de crédibilité de la deuxième couche ne soit pas manipulé ? On a l'impression de revenir au problème de la confiance.
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OffchainOracle
· Il y a 20h
Ce design à double couche a effectivement évité pas mal de pièges, mais ce qui m'inquiète le plus, c'est comment empêcher la note de réputation d'être manipulée.
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SerumSquirter
· Il y a 20h
Le système de double contrepoids semble intéressant, mais en fin de compte, cela dépend de la conscience des nœuds. Et si les intérêts deviennent suffisamment importants ?
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rekt_but_resilient
· Il y a 20h
La conception à double couche semble intéressante, mais le vrai problème est de savoir si le premier niveau de nœuds peut vraiment faire bloc. Si les intérêts sont suffisamment importants, la supervision mutuelle n'est qu'une formalité, le point clé étant la configuration du poids du mécanisme de crédibilité.
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DustCollector
· Il y a 20h
La conception à double couche a l'air intéressante, mais en réalité, face au chaos du marché des cryptomonnaies, le mécanisme de crédibilité pourra-t-il résister ?
Récemment, je me suis penché sur une question : si la majorité des nœuds d’un réseau d’oracles est collectivement achetée avec des intérêts énormes et qu’ils soumettent des données de prix erronées, que pouvons-nous faire ? Cette "attaque par corruption de la majorité" peut sembler extrême, mais pour l’ensemble de l’écosystème DeFi, c’est comme une épée de Damoclès suspendue.
Ce n’est qu’en comprenant parfaitement le réseau d’oracles à double couche d’APRO que j’ai réalisé à quel point leur solution est ingénieuse. Plutôt qu’un simple patch technique, c’est un système d’équilibre complet. Cette logique ressemble à un système judiciaire : la première couche est constituée des parties adverses qui s’affrontent, la seconde couche est celle du juge ayant le pouvoir de jugement final.
**Première couche : la surveillance mutuelle des collecteurs de données**
La première couche d’APRO est construite autour du réseau principal composé de nœuds OCMP. Ces nœuds sont les acteurs clés de l’écosystème, leur tâche quotidienne étant la collecte, le calcul et la soumission des données. On peut les imaginer comme des athlètes sur un terrain de sport, mais cette compétition n’a pas de véritable arbitre traditionnel.
Les nœuds sont soumis à un système de "surveillance mutuelle". Chaque nœud surveille les données des autres. En cas de détection d’anomalies massives ou suspectes (par exemple, des prix déviant collectivement du marché réel), ils peuvent immédiatement "faire appel". Le bénéfice de cette approche est évident : vouloir commettre une fraude à grande échelle et sur le long terme sous l’œil de tous est pratiquement impossible.
**Deuxième couche : mécanisme de crédibilité et pouvoir de jugement final**
Lorsque des différends irrémédiables surgissent à la première couche, la seconde couche entre en jeu. Celle-ci repose sur un système de réputation basé sur la performance historique et la note de crédibilité, et détient le pouvoir de jugement ultime.