Cette année, la forte hausse du prix de l'uranium cache une faiblesse — le côté offre ne peut vraiment pas suivre.

Les dernières données de l'Agence américaine d'information sur l'énergie sont là : la production d'uranium aux États-Unis a chuté de 44 % au troisième trimestre. Cette baisse n'est pas négligeable. Ce qui est encore plus intéressant, c'est que tous les produits à base d'uranium américains proviennent de seulement six usines, dont celle du Texas qui représente 63 % de la production totale. Autrement dit, la capacité de production américaine dépend fortement d'une seule région, ce qui pose problème si quelque chose tourne mal, le marché en sera affecté.

Actuellement, l'offre d'uranium est déjà dans une situation de tension structurelle. Capacité limitée, concentration géographique, demande toujours présente — cette combinaison pousse directement les prix à la hausse. La prochaine étape dépendra principalement de la capacité de ces quelques usines à augmenter leur production.