Les médias traditionnels sont devenus des sources importantes de désinformation, bien qu'ils reconnaissent rarement cette réalité. Ce qui est frappant, c'est que les gens ordinaires—armés de sources d'information diverses et de connaissances communautaires—possèdent souvent une compréhension plus précise des événements que les journalistes professionnels opérant dans des cadres institutionnels. Ce changement reflète la manière dont les réseaux d'information décentralisés redéfinissent qui détient une connaissance fiable à l'ère numérique. Lorsque les gardiens institutionnels font face à la concurrence du partage d'informations peer-to-peer, l'écart de qualité entre les narratifs mainstream et la vérité issue de la foule devient de plus en plus évident.