Qu'est-ce qu'il faut vraiment vivre pour atteindre la grande illumination ?



Aujourd'hui, je suis tombé sur un article qui demande ce que l'on doit vivre pour atteindre la grande illumination. En le lisant, j'ai eu comme une petite aiguille qui se pique doucement au cœur.

Il dit que la douleur la plus profonde n'est pas celle des personnes qui se laissent complètement aller, ni celle de ceux qui se donnent à fond, mais celle de « ceux qui oscillent entre les deux ». Je suis resté un instant — n'est-ce pas moi ? Je veux m'améliorer, mais je suis paresseux ; je ne veux pas, mais j'ai peur de l'effort. Le jour, je porte de grands rêves dans mon cœur, la nuit, je reste éveillé à faire défiler mon téléphone, me retournant encore et encore sur de vieilles émotions. En réalité, cette fatigue, c’est moi qui me l’impose.

Il y a une phrase dans l’article que j’ai relue plusieurs fois : « L’avis de tout le monde est temporaire, seul votre expérience et vos résultats vous accompagnent toute votre vie. » J’ai l’impression d’avoir toujours vécu à l’envers, trop préoccupé par ce que les autres pensent de moi, peur d’avoir honte, peur de faire des erreurs, peur d’être jugé, et au final, je me suis enfermé dans la même place. Mais la plupart des choses qui me font peur, en réalité, ne se sont jamais produites, ce ne sont que des illusions dans ma tête.

Et il y a un autre point qui fait très mal : « Tu as peur de te montrer, peur d’assumer, en réalité, tu as peur de réussir. » Je n’avais jamais envisagé cela sous cet angle. Oui, je me recroqueville, sous prétexte de « modestie », mais en fait, ne suis-je pas en train de fuir ? Fuir cette version de moi qui pourrait devoir se battre plus fort, accepter plus de regards sur lui ?

Et cette phrase : « Le cœur peut se briser, mais les mains ne doivent pas s’arrêter. » Ces dernières années, j’ai l’impression d’avoir inversé cela : quand mon cœur se brise, je m’effondre, je laisse la vie s’écouler sans rien faire. Mais dans le monde des adultes, il ne faut pas s’arrêter. Il faut continuer à vivre même en étant brisé, continuer à faire ce qu’on doit faire dans la douleur, c’est ça, vivre.

L’auteur dit que la grande illumination n’est peut-être pas une compréhension soudaine d’un principe extraordinaire, mais « pas de rupture, pas de construction » — briser cette vieille version de soi, sensible, paresseuse, toujours en quête de reconnaissance. Juste y penser, c’est déjà effrayant : le changement signifie l’inconnu, l’inconnu apporte la peur. Mais si je ne change pas, je resterai coincé dans cet état d’entre-deux, à me détester moi-même.

Je pose mon téléphone, je vais à la fenêtre. La nuit est déjà tombée, et les lumières des bâtiments s’allument une à une.

Soudain, je me rends compte que la soi-disant grande illumination pourrait bien se cacher dans ces mots : ne plus hésiter entre se laisser aller et lutter, choisir une voie et la suivre sérieusement ; ne plus craindre le regard des autres, agir, ressentir la joie dans le choc de la réalité ; ne plus avoir peur de se briser, car après la rupture, il y a une chance de recoller les morceaux pour devenir une version plus solide de soi-même.

Le vent s’infiltre par la fissure de la fenêtre, frais.
Il me semble que, maintenant, je sais un peu ce que je dois faire.
Voir l'original
post-image
Cette page peut inclure du contenu de tiers fourni à des fins d'information uniquement. Gate ne garantit ni l'exactitude ni la validité de ces contenus, n’endosse pas les opinions exprimées, et ne fournit aucun conseil financier ou professionnel à travers ces informations. Voir la section Avertissement pour plus de détails.
  • Récompense
  • Commentaire
  • Reposter
  • Partager
Commentaire
0/400
Aucun commentaire
  • Épingler

Trader les cryptos partout et à tout moment
qrCode
Scan pour télécharger Gate app
Communauté
Français (Afrique)
  • 简体中文
  • English
  • Tiếng Việt
  • 繁體中文
  • Español
  • Русский
  • Français (Afrique)
  • Português (Portugal)
  • Bahasa Indonesia
  • 日本語
  • بالعربية
  • Українська
  • Português (Brasil)