Dans ses récentes déclarations, le vice-président de la Banque nationale suisse, Martin, a réagi aux suggestions selon lesquelles l’institution pourrait tenter de modifier la dynamique du franc suisse par une intervention sur le marché. S’adressant aux médias, Martin a souligné que le maintien de l’autonomie de la politique monétaire reste un principe fondamental pour toute opération crédible d’une banque centrale.
Le responsable de la SNB a clairement indiqué que l’institution évite délibérément les efforts visant à contrôler artificiellement les mouvements de devises. Cette position reflète un engagement plus large envers l’indépendance institutionnelle, que Martin a qualifiée d’« essentielle » pour la crédibilité de la banque sur les marchés financiers. L’accent mis sur la non-intervention suggère que la SNB considère la stabilité de la monnaie comme un résultat du marché plutôt que comme un produit de stratégies de manipulation délibérées.
Par ailleurs, les commentaires de Martin sur les actifs numériques ont apporté un éclairage supplémentaire sur la perspective de la banque centrale concernant les technologies émergentes. Lorsqu’on lui a demandé quel rôle le Bitcoin pourrait jouer dans les portefeuilles institutionnels, le vice-président de la SNB a indiqué que cet actif ne répond pas aux critères établis par la banque pour les réserves. Cette position reflète l’attention de la banque centrale portée aux classes d’actifs traditionnelles, éprouvées et stables, dans la gestion de la politique monétaire suisse.
Ces remarques soulignent un écart croissant dans la façon dont les institutions financières traditionnelles et le secteur crypto perçoivent la légitimité de l’autre. Alors que les banques centrales privilégient la stabilité et la clarté réglementaire, le Bitcoin continue d’occuper une catégorie spéculative dans les évaluations officielles — du moins du point de vue institutionnel de la SNB.
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La direction de la SNB clarifie : l'autonomie de la politique de la banque centrale prime sur les interventions sur la devise
Dans ses récentes déclarations, le vice-président de la Banque nationale suisse, Martin, a réagi aux suggestions selon lesquelles l’institution pourrait tenter de modifier la dynamique du franc suisse par une intervention sur le marché. S’adressant aux médias, Martin a souligné que le maintien de l’autonomie de la politique monétaire reste un principe fondamental pour toute opération crédible d’une banque centrale.
Le responsable de la SNB a clairement indiqué que l’institution évite délibérément les efforts visant à contrôler artificiellement les mouvements de devises. Cette position reflète un engagement plus large envers l’indépendance institutionnelle, que Martin a qualifiée d’« essentielle » pour la crédibilité de la banque sur les marchés financiers. L’accent mis sur la non-intervention suggère que la SNB considère la stabilité de la monnaie comme un résultat du marché plutôt que comme un produit de stratégies de manipulation délibérées.
Par ailleurs, les commentaires de Martin sur les actifs numériques ont apporté un éclairage supplémentaire sur la perspective de la banque centrale concernant les technologies émergentes. Lorsqu’on lui a demandé quel rôle le Bitcoin pourrait jouer dans les portefeuilles institutionnels, le vice-président de la SNB a indiqué que cet actif ne répond pas aux critères établis par la banque pour les réserves. Cette position reflète l’attention de la banque centrale portée aux classes d’actifs traditionnelles, éprouvées et stables, dans la gestion de la politique monétaire suisse.
Ces remarques soulignent un écart croissant dans la façon dont les institutions financières traditionnelles et le secteur crypto perçoivent la légitimité de l’autre. Alors que les banques centrales privilégient la stabilité et la clarté réglementaire, le Bitcoin continue d’occuper une catégorie spéculative dans les évaluations officielles — du moins du point de vue institutionnel de la SNB.