Les athlètes universitaires sont désormais éligibles pour réclamer des millions de dollars dans le cadre du règlement de la NCAA

Un règlement historique de 2,8 milliards de dollars a ouvert le processus de réclamation pour des milliers d’athlètes universitaires actuels et anciens. L’accord, qui a reçu une approbation judiciaire préliminaire la semaine dernière, marque un tournant dans la façon dont le sport universitaire rémunère ses compétiteurs. Ceux qui ont joué à partir de 2016 peuvent désormais commencer à soumettre leurs demandes pour recevoir leur part de compensation pour l’utilisation de leur nom, image et ressemblance (NIL).

Comprendre la structure financière du règlement

Le règlement répond à une question fondamentale : les athlètes universitaires sont-ils payés équitablement pour les revenus que leurs performances génèrent ? Selon cet accord, la réponse devient de plus en plus oui. Le fonds de 2,8 milliards de dollars compense rétroactivement les droits de compensation télévisée et marketing manqués au fil des années.

Trois catégories distinctes d’athlètes déterminent les niveaux de paiement. Les joueurs de football et de basketball masculins des Power Five reçoivent en moyenne 135 000 $. Les joueuses de basketball féminines des Power Five reçoivent des distributions moyennes de 35 000 $. Tous les autres athlètes de la Division I sont éligibles à des montants plus faibles, allant de centaines à plusieurs milliers de dollars. La plus grande somme individuelle pourrait atteindre jusqu’à 1,85 million de dollars, bénéficiant principalement aux joueurs de football d’élite dans des programmes générant des revenus.

Plus de 400 000 athlètes dans toutes les catégories sont potentiellement éligibles pour soumettre des réclamations. Le règlement couvre spécifiquement les athlètes à partir de 2016, capturant une part importante de l’histoire récente du sport universitaire.

Pourquoi le football et le basketball dominent les paiements

Les documents judiciaires expliquent clairement l’écart de distribution : les sports autres que le basketball et le football apportent « peu ou pas de valeur aux contrats médiatiques des conférences ». Étant donné que le règlement compense principalement les droits de diffusion qui ont généré la majorité des revenus des conférences, les joueurs de football et de basketball reçoivent des parts proportionnellement plus importantes. La formule de paiement, élaborée par l’expert en économie Daniel Rascher de l’Université de San Francisco, intègre plusieurs variables, notamment les niveaux de revenus des écoles, le temps de jeu, la valeur positionnelle (pour le football), et les statistiques de performance (pour le basketball).

Les joueurs de football bénéficient de calculs spécifiques à leur poste utilisant comme référence les structures salariales typiques de la NFL. Les quarterbacks recevront probablement des paiements plus élevés que les running backs. Les distributions de basketball prennent en compte le nombre de victoires supplémentaires générées par chaque joueur. Les athlètes de sports olympiques, en revanche, pourraient ne recevoir que quelques centaines de dollars malgré leur éligibilité au règlement.

Le processus de réclamation et le calendrier de paiement

Le site web du règlement est désormais en ligne, avec des notifications envoyées aux athlètes éligibles à partir de vendredi. Cependant, les montants individuels ne seront pas déterminés avant au moins décembre. Une fois les montants calculés, les paiements seront distribués annuellement sur une période pouvant aller jusqu’à 10 ans, plutôt qu’en versements uniques.

Les athlètes conservent le droit de se retirer et d’engager une action judiciaire séparée contre la NCAA et les cinq conférences Power Five nommées. Une audience d’approbation finale est prévue pour le 7 avril, bien que les experts juridiques anticipent d’éventuels recours, notamment concernant la conformité au titre IX sur l’égalité de rémunération entre hommes et femmes dans le sport.

L’avenir de la rémunération dans le sport universitaire

Au-delà des paiements rétroactifs, le règlement établit un cadre de partage des revenus qui pourrait fondamentalement transformer le sport universitaire. Selon ce nouveau modèle, de nombreux collèges pourront dépenser jusqu’à $22 million par an en rémunération directe des athlètes, en allouant des fonds selon leurs priorités institutionnelles. Environ 70 écoles pourraient mettre en œuvre des budgets maximaux dès l’été prochain.

Ce mécanisme prospectif prévoit que les athlètes universitaires pourraient gagner entre $15 milliard et $20 milliard grâce au partage des revenus au cours de la prochaine décennie. Les accords NIL avec des partenaires de marque et des collectifs financés par des anciens élèves représentent des opportunités de revenus supplémentaires — essentiellement un revenu complémentaire au-delà du modèle de partage des revenus de base.

Le règlement doit encore naviguer à travers des obstacles juridiques et un processus d’appel, mais il constitue une reconnaissance sans précédent du fait que les athlètes universitaires sont payés — et de plus en plus, ils seront rémunérés en fonction des revenus que leurs performances génèrent.

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