Les marchés boursiers canadiens ont fait preuve de retenue mardi, avec l’indice composite S&P/TSX reculant à 31 049,28, soit une baisse de 52,50 points ou 0,17 %. Ce recul reflète l’hésitation des investisseurs alors que les traders attendent des décisions de taux cruciales tant de la Banque du Canada que de la Réserve fédérale, obligeant les acteurs du marché à exercer des instruments de gestion des risques plutôt que de poursuivre des positions agressives en amont de la clarté sur la politique.
Divergence sectorielle met en évidence un sentiment de prudence
La séance de trading a présenté un tableau de performance sectorielle divergente. Les financières ont été le secteur le plus performant, gagnant 0,70 %, tandis que la technologie de l’information a progressé de 0,29 %. Cependant, ces avancées ont été éclipsées par de fortes baisses dans les secteurs défensifs et dépendants des ressources. Les matériaux ont chuté de 1,81 %, l’énergie de 1,59 %, la santé de 1,41 %, et les produits de consommation de base de 1,29 %. La sous-performance des matériaux a été particulièrement notable, en raison de la faiblesse des métaux précieux et des métaux de base, alors que les prix de l’or ont reculé au cours de la séance.
Les mouvements individuels des actions dressent un tableau mitigé
Parmi les baisses notables, Curaleaf Holdings Inc a enregistré une chute de 4,42 %, suivie par une baisse de 3,51 % d’Imperial Oil et une chute de 3,50 % de SSR Mining Inc. Triple Flag Precious Metals Corp (en baisse de 3,14%) et Kinross Gold Corp (en baisse de 3,13%) ont également reflété une pression plus large sur le secteur de l’or. Du côté des gagnants, Laurentian Bank a bondi de 18,39 %, tandis que Shopify Inc a augmenté de 4,90 %. Les contributeurs importants à la hausse comprenaient Energy Fuels Inc (6,97%), Bank of Nova Scotia (2,80%), et National Bank of Canada (1,79%).
Les résultats du secteur bancaire commencent à se concrétiser
Bank of Nova Scotia a publié ses résultats du quatrième trimestre 2025, avec un bénéfice par action de 1,39 $ et un chiffre d’affaires trimestriel de 7,06 milliards de dollars. Le revenu net pour les trois mois se terminant le 31 octobre s’élève à 2,2 milliards de dollars, la banque dépassant les estimations de bénéfice par action du consensus dans trois des quatre derniers trimestres. Les résultats du secteur bancaire préparent le terrain pour les prochains résultats des grands pairs, notamment Royal Bank of Canada, TD Bank, BMO, CIBC et National Bank — des résultats qui influenceront fortement la dynamique du secteur financier à l’approche de la fin de l’année.
Incertitude sur la décision de taux sous-tend la prudence du marché
Le contexte de la banque centrale reste crucial. Fin octobre, la Banque du Canada a réduit son taux cible overnight de 25 points de base à 2,25 %, portant le taux bancaire à 2,5 % et le taux de dépôt à 2,20 %. Cependant, les données économiques récentes ont compliqué les attentes d’une nouvelle baisse en décembre. Alors que le PIB du troisième trimestre a augmenté de 2,6 % en rythme annuel — dépassant les prévisions de la Banque du Canada — la contraction de 1,8 % au deuxième trimestre a créé des signaux mitigés concernant la dynamique de croissance. L’annonce du taux par la banque centrale le 10 décembre reste un événement clé que les acteurs du marché surveillent attentivement.
Les vents contraires géopolitiques et commerciaux persistent
Au-delà de la politique monétaire, les défis structurels continuent de peser sur le sentiment du marché. La révision proposée de l’Accord Canada-États-Unis-Mexique (CUSMA) l’année prochaine ajoute de l’incertitude, notamment compte tenu des mesures tarifaires américaines mises en œuvre en août, qui ont tendu les industries automobile, sidérurgique, aluminium et du bois d’œuvre. En réponse, le Premier ministre Mark Carney a lancé des initiatives économiques et sécuritaires défensives, notamment la participation récente du Canada au fonds de défense de l’Union européenne (SAFE) — un programme de réarmement d’un milliard de dollars établi suite aux actions de la Russie en Ukraine. Une telle reposition stratégique reflète les efforts du Canada pour diversifier ses partenariats économiques face aux tensions commerciales.
Les courants techniques et politiques façonnent les perspectives à court terme
Les acteurs du marché font clairement preuve de prudence sur plusieurs fronts : en attendant la clarté sur le taux du 10 décembre de la Banque du Canada, en surveillant si la nouvelle direction de la Réserve fédérale signale un changement vers des taux plus bas, et en réévaluant leur exposition aux secteurs sensibles aux fluctuations des prix des matières premières et aux vents contraires liés aux tarifs. La progression de deux secteurs dans un contexte d’hésitation généralisée souligne l’environnement actuel de prudence où les investisseurs sont très sélectifs dans leur déploiement de capitaux.
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La prudence du marché pèse sur l'indice de référence du Canada alors que la décision de taux approche
Les marchés boursiers canadiens ont fait preuve de retenue mardi, avec l’indice composite S&P/TSX reculant à 31 049,28, soit une baisse de 52,50 points ou 0,17 %. Ce recul reflète l’hésitation des investisseurs alors que les traders attendent des décisions de taux cruciales tant de la Banque du Canada que de la Réserve fédérale, obligeant les acteurs du marché à exercer des instruments de gestion des risques plutôt que de poursuivre des positions agressives en amont de la clarté sur la politique.
Divergence sectorielle met en évidence un sentiment de prudence
La séance de trading a présenté un tableau de performance sectorielle divergente. Les financières ont été le secteur le plus performant, gagnant 0,70 %, tandis que la technologie de l’information a progressé de 0,29 %. Cependant, ces avancées ont été éclipsées par de fortes baisses dans les secteurs défensifs et dépendants des ressources. Les matériaux ont chuté de 1,81 %, l’énergie de 1,59 %, la santé de 1,41 %, et les produits de consommation de base de 1,29 %. La sous-performance des matériaux a été particulièrement notable, en raison de la faiblesse des métaux précieux et des métaux de base, alors que les prix de l’or ont reculé au cours de la séance.
Les mouvements individuels des actions dressent un tableau mitigé
Parmi les baisses notables, Curaleaf Holdings Inc a enregistré une chute de 4,42 %, suivie par une baisse de 3,51 % d’Imperial Oil et une chute de 3,50 % de SSR Mining Inc. Triple Flag Precious Metals Corp (en baisse de 3,14%) et Kinross Gold Corp (en baisse de 3,13%) ont également reflété une pression plus large sur le secteur de l’or. Du côté des gagnants, Laurentian Bank a bondi de 18,39 %, tandis que Shopify Inc a augmenté de 4,90 %. Les contributeurs importants à la hausse comprenaient Energy Fuels Inc (6,97%), Bank of Nova Scotia (2,80%), et National Bank of Canada (1,79%).
Les résultats du secteur bancaire commencent à se concrétiser
Bank of Nova Scotia a publié ses résultats du quatrième trimestre 2025, avec un bénéfice par action de 1,39 $ et un chiffre d’affaires trimestriel de 7,06 milliards de dollars. Le revenu net pour les trois mois se terminant le 31 octobre s’élève à 2,2 milliards de dollars, la banque dépassant les estimations de bénéfice par action du consensus dans trois des quatre derniers trimestres. Les résultats du secteur bancaire préparent le terrain pour les prochains résultats des grands pairs, notamment Royal Bank of Canada, TD Bank, BMO, CIBC et National Bank — des résultats qui influenceront fortement la dynamique du secteur financier à l’approche de la fin de l’année.
Incertitude sur la décision de taux sous-tend la prudence du marché
Le contexte de la banque centrale reste crucial. Fin octobre, la Banque du Canada a réduit son taux cible overnight de 25 points de base à 2,25 %, portant le taux bancaire à 2,5 % et le taux de dépôt à 2,20 %. Cependant, les données économiques récentes ont compliqué les attentes d’une nouvelle baisse en décembre. Alors que le PIB du troisième trimestre a augmenté de 2,6 % en rythme annuel — dépassant les prévisions de la Banque du Canada — la contraction de 1,8 % au deuxième trimestre a créé des signaux mitigés concernant la dynamique de croissance. L’annonce du taux par la banque centrale le 10 décembre reste un événement clé que les acteurs du marché surveillent attentivement.
Les vents contraires géopolitiques et commerciaux persistent
Au-delà de la politique monétaire, les défis structurels continuent de peser sur le sentiment du marché. La révision proposée de l’Accord Canada-États-Unis-Mexique (CUSMA) l’année prochaine ajoute de l’incertitude, notamment compte tenu des mesures tarifaires américaines mises en œuvre en août, qui ont tendu les industries automobile, sidérurgique, aluminium et du bois d’œuvre. En réponse, le Premier ministre Mark Carney a lancé des initiatives économiques et sécuritaires défensives, notamment la participation récente du Canada au fonds de défense de l’Union européenne (SAFE) — un programme de réarmement d’un milliard de dollars établi suite aux actions de la Russie en Ukraine. Une telle reposition stratégique reflète les efforts du Canada pour diversifier ses partenariats économiques face aux tensions commerciales.
Les courants techniques et politiques façonnent les perspectives à court terme
Les acteurs du marché font clairement preuve de prudence sur plusieurs fronts : en attendant la clarté sur le taux du 10 décembre de la Banque du Canada, en surveillant si la nouvelle direction de la Réserve fédérale signale un changement vers des taux plus bas, et en réévaluant leur exposition aux secteurs sensibles aux fluctuations des prix des matières premières et aux vents contraires liés aux tarifs. La progression de deux secteurs dans un contexte d’hésitation généralisée souligne l’environnement actuel de prudence où les investisseurs sont très sélectifs dans leur déploiement de capitaux.