Le ministère japonais des Finances a récemment annoncé une décision importante : réduire considérablement le volume d’émission des obligations à très long terme lors du prochain exercice, atteignant ainsi son niveau le plus bas depuis près de 17 ans. Cette démarche n’est pas le fruit du hasard, mais une réponse directe à la réalité du marché.
En revisitant les tendances récentes du marché, les rendements des obligations japonaises ont constamment augmenté en raison des inquiétudes concernant les perspectives fiscales, atteignant même de nouveaux sommets à un moment donné. Parallèlement, la pression de vente sur le marché obligataire s’est intensifiée — les investisseurs ont commencé à réévaluer la prime de risque de la dette japonaise. Dans ce contexte, la décision du ministère des Finances apparaît comme étant plutôt pragmatique.
Plus précisément, le volume d’émission des obligations à très long terme sera réduit d’environ un cinquième par rapport à l’année fiscale précédente. Par ailleurs, les autorités ont également ajusté la structure d’émission des obligations selon différentes échéances, dans une tentative de trouver un équilibre face à la volatilité du marché.
Il est toutefois important de noter que ces mesures relèvent davantage de réponses à court terme plutôt que de solutions fondamentales. Les données sont là : la dette publique du Japon reste à un niveau parmi les plus élevés parmi les économies développées. La réorientation actuelle de la politique fiscale et le changement de politique monétaire de la banque centrale ont un impact tangible sur le marché obligataire mondial. La modification de cette stratégie combinée mérite une attention particulière de la part des investisseurs mondiaux, notamment ceux dont la stratégie d’allocation d’actifs est sensible à la liquidité macroéconomique.
Voir l'original
Cette page peut inclure du contenu de tiers fourni à des fins d'information uniquement. Gate ne garantit ni l'exactitude ni la validité de ces contenus, n’endosse pas les opinions exprimées, et ne fournit aucun conseil financier ou professionnel à travers ces informations. Voir la section Avertissement pour plus de détails.
9 J'aime
Récompense
9
4
Reposter
Partager
Commentaire
0/400
ser_ngmi
· Il y a 6h
Cette opération au Japon consiste simplement à sauver le marché obligataire, sans pouvoir traiter la racine du problème.
Voir l'originalRépondre0
SnapshotLaborer
· Il y a 7h
Le Japon recommence à réduire ses obligations, mais cela semble traiter les symptômes plutôt que la cause.
Voir l'originalRépondre0
MetaMaskVictim
· Il y a 7h
La barrière de la dette japonaise commence également à se réduire
les humains font encore et encore de la façade
Mais en y repensant, la réduction à long terme des obligations d'État, qu'en est-il de la liquidité dans le monde des crypto-monnaies ?
Les frères, qui connaît ce domaine ?
Voir l'originalRépondre0
CryptoMotivator
· Il y a 7h
Le Japon a recommencé à éteindre le feu, et cette fois il doit couper le poignet et le saigner
Le ministère japonais des Finances a récemment annoncé une décision importante : réduire considérablement le volume d’émission des obligations à très long terme lors du prochain exercice, atteignant ainsi son niveau le plus bas depuis près de 17 ans. Cette démarche n’est pas le fruit du hasard, mais une réponse directe à la réalité du marché.
En revisitant les tendances récentes du marché, les rendements des obligations japonaises ont constamment augmenté en raison des inquiétudes concernant les perspectives fiscales, atteignant même de nouveaux sommets à un moment donné. Parallèlement, la pression de vente sur le marché obligataire s’est intensifiée — les investisseurs ont commencé à réévaluer la prime de risque de la dette japonaise. Dans ce contexte, la décision du ministère des Finances apparaît comme étant plutôt pragmatique.
Plus précisément, le volume d’émission des obligations à très long terme sera réduit d’environ un cinquième par rapport à l’année fiscale précédente. Par ailleurs, les autorités ont également ajusté la structure d’émission des obligations selon différentes échéances, dans une tentative de trouver un équilibre face à la volatilité du marché.
Il est toutefois important de noter que ces mesures relèvent davantage de réponses à court terme plutôt que de solutions fondamentales. Les données sont là : la dette publique du Japon reste à un niveau parmi les plus élevés parmi les économies développées. La réorientation actuelle de la politique fiscale et le changement de politique monétaire de la banque centrale ont un impact tangible sur le marché obligataire mondial. La modification de cette stratégie combinée mérite une attention particulière de la part des investisseurs mondiaux, notamment ceux dont la stratégie d’allocation d’actifs est sensible à la liquidité macroéconomique.