Le gouverneur de la Banque du Japon, Kazuo Ueda, a récemment prononcé un discours de fin d'année qui a suscité de l'attention — un ton nettement hawkish, affirmant que la hausse des taux n'est pas terminée et que la normalisation de la politique monétaire est devenue une tendance. Il est confiant dans l'objectif d'inflation de 2 %, arguant que la hausse des salaires stimule la hausse des prix par les entreprises, et que cette "normalisation des taux zéro" pourrait vraiment devenir de l'histoire ancienne.
Cette déclaration révèle plusieurs informations. Les taux d'intérêt du yen sont actuellement au plus haut depuis 1995, mais le marché attend encore la prochaine étape. Ueda a clairement indiqué qu'il ne souhaite pas affaiblir le yen, craignant principalement qu'une dépréciation n'entraîne une nouvelle hausse de l'inflation — une logique qui se tient.
Mais il y a une réalité qui fait mal : l'inflation de base dépasse déjà 2 % depuis presque trois ans, alors que le revenu réel des ménages diminue en fait. Même la Première ministre japonaise, Sanae Takaichi, a appelé les entreprises à augmenter les salaires. Dans ce contexte, une hausse des taux peut-elle vraiment changer la donne ? Ou va-t-elle entraîner une autre impasse ?
Si la trajectoire de hausse des taux de l'année prochaine se poursuit réellement, cela aura un impact considérable sur la liquidité mondiale. Le cycle de hausse des taux tend à remodeler la logique de l'allocation d'actifs, et le balancier entre actifs refuges traditionnels et actifs risqués sera également ajusté. La façon dont cette "tempête" va se dérouler mérite vraiment d'être observée.
Voir l'original
Cette page peut inclure du contenu de tiers fourni à des fins d'information uniquement. Gate ne garantit ni l'exactitude ni la validité de ces contenus, n’endosse pas les opinions exprimées, et ne fournit aucun conseil financier ou professionnel à travers ces informations. Voir la section Avertissement pour plus de détails.
12 J'aime
Récompense
12
5
Reposter
Partager
Commentaire
0/400
GateUser-bd883c58
· Il y a 5h
Ueda, cette posture hawkish est vraiment extrême, la hausse des taux n'est pas encore terminée ? Les Japonais comptent vraiment inverser trente ans ?
Voir l'originalRépondre0
OnChainDetective
· Il y a 5h
Attendez, j'ai écouté cette intervention d'Ueda trois fois... Je ne pense pas que ce soit si simple, une politique hawkish, est-ce que leur confiance est vraiment aussi solide ?
L'inflation core dépasse 2 % et en trois ans, le revenu des ménages a encore diminué, ces chiffres ne correspondent pas, où va l'argent ?
Le cycle de hausse des taux redéfinit-il la répartition des actifs ? Je pense qu'ils mijotent quelque chose de gros, il faut surveiller comment les institutions bougent.
Concernant le yen, la banque centrale veut à la fois augmenter les taux et éviter l'appréciation, en clair, elle veut stabiliser mais cela ne pourra pas durer longtemps.
Le vrai problème, c'est que la hausse des taux ne peut pas sauver les salaires, c'est là que ça fait mal.
Voir l'originalRépondre0
DaoGovernanceOfficer
· Il y a 5h
ngl, les données sur la dynamique des salaires japonais contredisent en quelque sorte toute la thèse ici... une inflation de base supérieure à 2 % depuis trois ans mais des revenus réels en chute ? ce n'est pas une victoire politique, c'est du théâtre de stagflation lol
Voir l'originalRépondre0
BearHugger
· Il y a 5h
La hausse des taux a réduit le revenu des ménages, cette logique est vraiment incroyable... Ueda, cette étape, vise-t-elle à faire baisser l'inflation ou à pousser les citoyens dans une impasse ?
Voir l'originalRépondre0
GweiTooHigh
· Il y a 5h
Le Japon va encore augmenter les taux d'intérêt, les salaires ont augmenté mais le revenu réel continue de diminuer, cette logique n'est-elle pas un cercle vicieux ?
Le gouverneur de la Banque du Japon, Kazuo Ueda, a récemment prononcé un discours de fin d'année qui a suscité de l'attention — un ton nettement hawkish, affirmant que la hausse des taux n'est pas terminée et que la normalisation de la politique monétaire est devenue une tendance. Il est confiant dans l'objectif d'inflation de 2 %, arguant que la hausse des salaires stimule la hausse des prix par les entreprises, et que cette "normalisation des taux zéro" pourrait vraiment devenir de l'histoire ancienne.
Cette déclaration révèle plusieurs informations. Les taux d'intérêt du yen sont actuellement au plus haut depuis 1995, mais le marché attend encore la prochaine étape. Ueda a clairement indiqué qu'il ne souhaite pas affaiblir le yen, craignant principalement qu'une dépréciation n'entraîne une nouvelle hausse de l'inflation — une logique qui se tient.
Mais il y a une réalité qui fait mal : l'inflation de base dépasse déjà 2 % depuis presque trois ans, alors que le revenu réel des ménages diminue en fait. Même la Première ministre japonaise, Sanae Takaichi, a appelé les entreprises à augmenter les salaires. Dans ce contexte, une hausse des taux peut-elle vraiment changer la donne ? Ou va-t-elle entraîner une autre impasse ?
Si la trajectoire de hausse des taux de l'année prochaine se poursuit réellement, cela aura un impact considérable sur la liquidité mondiale. Le cycle de hausse des taux tend à remodeler la logique de l'allocation d'actifs, et le balancier entre actifs refuges traditionnels et actifs risqués sera également ajusté. La façon dont cette "tempête" va se dérouler mérite vraiment d'être observée.