Récemment, une action clé de Buffett a suscité de vives discussions sur le marché — Berkshire Hathaway a discrètement constitué une position d’environ 4,3 milliards de dollars dans Alphabet au troisième trimestre. Ce n’est pas un choix aléatoire, mais un signal très clair : il reconnaît le risque de la bulle de l’IA, mais privilégie davantage les entreprises capables de survivre après l’éclatement de la bulle.
Reconnaître la bulle, mais parier sur les survivants
Plutôt que de nier la surévaluation de l’IA, Buffett a répondu avec des fonds réels. Son investissement dans Alphabet illustre une logique profonde : même si la bulle de l’IA éclate, les plateformes disposant d’un flux de trésorerie stable et de sources de revenus diversifiées pourront toujours passer en toute sécurité. En revanche, les “actions conceptuelles d’IA” qui dépendent uniquement du financement et de l’émotion des investisseurs seront en première ligne.
L’élément clé ici est — Buffett a commencé à se positionner avant la reprise d’Alphabet. Cela montre qu’il recherche une exposition à l’IA à une valorisation raisonnable, plutôt que de faire du “chasing”. En d’autres termes, il “filtre” : qui pourra survivre à la prochaine étape de l’IA.
Pourquoi Alphabet, pas d’autres ?
Qu’a de particulier Alphabet ? La réponse est simple — c’est une “imprimante à argent”. Le secteur de la publicité de Google génère plusieurs milliards de dollars de cash chaque année, et le cloud connaît une croissance rapide. Ces deux moteurs donnent à Alphabet suffisamment de capital pour investir dans la R&D en IA, sans dépendre de l’émotion du marché.
Comparé à celles qui misent uniquement sur les puces, logiciels ou modèles d’IA, leur modèle de revenus est souvent fragile : épuisement des financements, baisse de la demande, tout peut s’effondrer. Buffett fait manifestement un investissement “dans la barrière protectrice” — il choisit des entreprises qui peuvent continuer à vivre même lorsque le marché se retire de manière frénétique.
Accumulation de cash : se préparer à la baisse
Un autre détail à noter — la position en cash et en obligations d’État de Berkshire Hathaway a dépassé la barre des 3000 milliards de dollars. Qu’est-ce que cela signifie ? Cela indique “je sais que des opportunités vont arriver”.
Un investisseur axé sur la valeur qui accumule autant de cash a généralement une seule raison : il pense que les prix actuels des actifs ne sont pas encore assez bas. La fièvre de l’IA a gonflé la valorisation des actions technologiques, et Buffett utilise cette énorme réserve de liquidités pour exprimer ses doutes. Lorsqu’un vrai ajustement du marché se produira, cette “munition” sera mise à profit — le moment d’acheter au plus bas sera là.
Que signifie la réduction de 15% de Apple ?
Pendant la même période, Berkshire Hathaway a réduit sa position dans Apple d’environ 15%. Ce n’est pas une négation de l’iPhone, mais une réajustement de portefeuille astucieux. Apple reste une entreprise technologique, et sa valorisation a été poussée à la hausse lors de la fièvre de l’IA. En réduisant sa position dans Apple et en augmentant celle dans Alphabet, Buffett ajuste en réalité son exposition au risque — passant de “relativement stable mais déjà chère” à “stable avec un potentiel IA plus important”.
Cela reflète une philosophie d’investissement : ne pas tout détenir, mais équilibrer précisément risque et rendement. Quand deux actifs montent fortement, vendre ceux qui sont moins essentiels pour renforcer ceux qui comptent davantage.
Quelle leçon pour les investisseurs particuliers ?
L’approche de Buffett donne en réalité une leçon aux investisseurs particuliers. Voici quatre points :
Premier, la vague de l’IA ne disparaîtra pas, mais ses acteurs seront renouvelés. Les entreprises qui vivent actuellement sur des concepts et du financement ne verront peut-être pas la véritable explosion de l’IA ; tandis que Google, Microsoft, avec leurs bases solides, deviendront de plus en plus puissantes.
Deuxièmement, choisir ses actions est plus important que de chronométrer le marché. Plutôt que de deviner quand la bulle éclatera, il vaut mieux choisir des entreprises qui ne mourront pas même si la bulle éclate.
Troisièmement, le cash est une option. En conservant des réserves de liquidités dans un marché incertain, on est plus intelligent que d’être obligé de tout détenir. Les personnes riches peuvent même profiter de la baisse.
Quatrièmement, la diversification des revenus est un bouclier. Les entreprises avec une seule source de revenus sont très vulnérables face au risque. Investir dans des sociétés avec des flux de trésorerie stables et des activités diversifiées réduit considérablement le risque.
En d’autres termes, Buffett ne nie pas l’IA, mais dit : “L’IA est excellente, mais toutes les actions liées à l’IA ne valent pas la peine d’être achetées.” Ses positions dans Alphabet, ses énormes réserves de cash, et sa réduction de Apple forment un tout — une stratégie d’investissement complète : participer à la croissance de l’IA tout en se protégeant contre la bulle.
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La véritable stratégie de Buffett : l'équilibre entre la prospérité de l'IA et la bulle
Récemment, une action clé de Buffett a suscité de vives discussions sur le marché — Berkshire Hathaway a discrètement constitué une position d’environ 4,3 milliards de dollars dans Alphabet au troisième trimestre. Ce n’est pas un choix aléatoire, mais un signal très clair : il reconnaît le risque de la bulle de l’IA, mais privilégie davantage les entreprises capables de survivre après l’éclatement de la bulle.
Reconnaître la bulle, mais parier sur les survivants
Plutôt que de nier la surévaluation de l’IA, Buffett a répondu avec des fonds réels. Son investissement dans Alphabet illustre une logique profonde : même si la bulle de l’IA éclate, les plateformes disposant d’un flux de trésorerie stable et de sources de revenus diversifiées pourront toujours passer en toute sécurité. En revanche, les “actions conceptuelles d’IA” qui dépendent uniquement du financement et de l’émotion des investisseurs seront en première ligne.
L’élément clé ici est — Buffett a commencé à se positionner avant la reprise d’Alphabet. Cela montre qu’il recherche une exposition à l’IA à une valorisation raisonnable, plutôt que de faire du “chasing”. En d’autres termes, il “filtre” : qui pourra survivre à la prochaine étape de l’IA.
Pourquoi Alphabet, pas d’autres ?
Qu’a de particulier Alphabet ? La réponse est simple — c’est une “imprimante à argent”. Le secteur de la publicité de Google génère plusieurs milliards de dollars de cash chaque année, et le cloud connaît une croissance rapide. Ces deux moteurs donnent à Alphabet suffisamment de capital pour investir dans la R&D en IA, sans dépendre de l’émotion du marché.
Comparé à celles qui misent uniquement sur les puces, logiciels ou modèles d’IA, leur modèle de revenus est souvent fragile : épuisement des financements, baisse de la demande, tout peut s’effondrer. Buffett fait manifestement un investissement “dans la barrière protectrice” — il choisit des entreprises qui peuvent continuer à vivre même lorsque le marché se retire de manière frénétique.
Accumulation de cash : se préparer à la baisse
Un autre détail à noter — la position en cash et en obligations d’État de Berkshire Hathaway a dépassé la barre des 3000 milliards de dollars. Qu’est-ce que cela signifie ? Cela indique “je sais que des opportunités vont arriver”.
Un investisseur axé sur la valeur qui accumule autant de cash a généralement une seule raison : il pense que les prix actuels des actifs ne sont pas encore assez bas. La fièvre de l’IA a gonflé la valorisation des actions technologiques, et Buffett utilise cette énorme réserve de liquidités pour exprimer ses doutes. Lorsqu’un vrai ajustement du marché se produira, cette “munition” sera mise à profit — le moment d’acheter au plus bas sera là.
Que signifie la réduction de 15% de Apple ?
Pendant la même période, Berkshire Hathaway a réduit sa position dans Apple d’environ 15%. Ce n’est pas une négation de l’iPhone, mais une réajustement de portefeuille astucieux. Apple reste une entreprise technologique, et sa valorisation a été poussée à la hausse lors de la fièvre de l’IA. En réduisant sa position dans Apple et en augmentant celle dans Alphabet, Buffett ajuste en réalité son exposition au risque — passant de “relativement stable mais déjà chère” à “stable avec un potentiel IA plus important”.
Cela reflète une philosophie d’investissement : ne pas tout détenir, mais équilibrer précisément risque et rendement. Quand deux actifs montent fortement, vendre ceux qui sont moins essentiels pour renforcer ceux qui comptent davantage.
Quelle leçon pour les investisseurs particuliers ?
L’approche de Buffett donne en réalité une leçon aux investisseurs particuliers. Voici quatre points :
Premier, la vague de l’IA ne disparaîtra pas, mais ses acteurs seront renouvelés. Les entreprises qui vivent actuellement sur des concepts et du financement ne verront peut-être pas la véritable explosion de l’IA ; tandis que Google, Microsoft, avec leurs bases solides, deviendront de plus en plus puissantes.
Deuxièmement, choisir ses actions est plus important que de chronométrer le marché. Plutôt que de deviner quand la bulle éclatera, il vaut mieux choisir des entreprises qui ne mourront pas même si la bulle éclate.
Troisièmement, le cash est une option. En conservant des réserves de liquidités dans un marché incertain, on est plus intelligent que d’être obligé de tout détenir. Les personnes riches peuvent même profiter de la baisse.
Quatrièmement, la diversification des revenus est un bouclier. Les entreprises avec une seule source de revenus sont très vulnérables face au risque. Investir dans des sociétés avec des flux de trésorerie stables et des activités diversifiées réduit considérablement le risque.
En d’autres termes, Buffett ne nie pas l’IA, mais dit : “L’IA est excellente, mais toutes les actions liées à l’IA ne valent pas la peine d’être achetées.” Ses positions dans Alphabet, ses énormes réserves de cash, et sa réduction de Apple forment un tout — une stratégie d’investissement complète : participer à la croissance de l’IA tout en se protégeant contre la bulle.