Le bilan : Quels diplômes universitaires laissent les diplômés en difficulté financière ?

Pourquoi certains diplômes ne portent pas leurs fruits

Choisir une spécialisation universitaire est l’une des décisions financières les plus importantes que prennent les jeunes adultes, mais beaucoup découvrent trop tard que leur domaine d’études comporte des défis importants en termes de revenus. Une analyse récente des données d’emploi révèle un schéma préoccupant : certains programmes de premier cycle produisent systématiquement des diplômés dont les revenus sont bien en dessous des attentes seulement cinq ans après l’obtention de leur diplôme. Le décalage entre l’investissement éducatif et le retour financier n’a jamais été aussi crucial à comprendre.

Les filières les moins rémunératrices : un aperçu basé sur les données

Selon une étude de la Federal Reserve Bank de New York, les filières les pires ne sont pas toujours celles auxquelles on s’attendrait. Alors que les domaines créatifs rencontrent des difficultés, certains secteurs traditionnellement considérés comme stables connaissent également des problèmes.

Le niveau inférieur : 40 000 à 42 000 $ de revenus en début de carrière

Dix programmes de diplôme se distinguent par leurs perspectives salariales particulièrement difficiles durant la phase cruciale du début de carrière. Tous ces diplômes affichent un salaire médian en début de carrière compris entre 40 000 et 42 000 $ — des chiffres qui soulèvent de sérieuses questions sur le retour de l’investissement éducatif.

Langue étrangère se classe comme la filière la moins performante, avec des diplômés gagnant seulement 40 000 $ dans leurs premières années. Malgré le fait que 50,5 % des diplômés poursuivent des études supérieures, le taux de chômage s’élève à 4 %, tandis qu’un alarmant 51,1 % se retrouvent en sous-emploi.

Sciences sociales générales et Arts du spectacle suivent de près, chacune affichant un salaire médian de 41 000 $. Les diplômés en Arts du spectacle font face à un taux de sous-emploi particulièrement élevé de 62,3 % — ce qui signifie que la majorité des diplômés occupent des postes ne nécessitant pas leur diplôme. Les Sciences sociales générales présentent un taux de sous-emploi de 54,1 %, malgré que 40,3 % aient poursuivi des études supérieures.

La zone intermédiaire difficile : domaines spécialisés mais en difficulté

Anthropologie présente un paradoxe intéressant : 46,7 % des diplômés obtiennent un master ou plus, mais font toujours face à un taux de chômage de 9,4 % et à un sous-emploi de 55,9 %. La niche du marché du travail dans ce domaine devient évidente lorsque même des diplômes avancés n’améliorent pas significativement les résultats en matière d’emploi.

Éducation de la petite enfance, Éducation générale et Sciences de la famille et du consommateur tournent autour d’un salaire médian de 42 000 $ en début de carrière. Malgré un marché du travail robuste (taux de chômage autour de 1-3 %), les taux de sous-emploi varient de 22 à 40 %, ce qui indique que les diplômés acceptent souvent des postes en dessous de leur niveau de qualification.

Sciences biologiques diverses complètent cette catégorie avec un salaire de 42 000 $ et un sous-emploi de 49 %, malgré que 60 % des diplômés détiennent des diplômes avancés — ce qui suggère que même la poursuite d’études ne peut pas surmonter la saturation du marché.

La pression sur les services sociaux et les études religieuses

Services sociaux et Théologie et religion partagent un point de départ identique à 42 000 $. Les services sociaux affichent un taux de chômage relativement faible (1,7 %) mais un sous-emploi de 31,8 %, tandis que la théologie et la religion peinent avec un sous-emploi de 42,9 %, malgré leur nature spécialisée.

La crise du sous-emploi : la véritable réalité

Ce qui ressort de l’examen de ces filières parmi les pires, c’est que les taux de chômage sont souvent trompeusement faibles. Le vrai défi réside dans le sous-emploi — des diplômés travaillant dans des rôles qui ne nécessitent pas leur diplôme. Pour les diplômés en Arts du spectacle, Anthropologie et Langue étrangère, les taux de sous-emploi dépassent 50 %, ce qui signifie que plus de la moitié des diplômés ne travaillent pas dans des postes utilisant leur formation.

Cette distinction est extrêmement importante : un diplômé en Langue étrangère pourrait trouver un emploi facilement, mais probablement en tant qu’assistant administratif général plutôt que dans la traduction ou les affaires internationales. Pendant ce temps, leur dette étudiante reste inchangée.

Pourquoi le pari du diplôme de master échoue souvent

Les données révèlent une vérité inconfortable : poursuivre des études supérieures ne résout pas de manière fiable ces problèmes de salaire. En services sociaux, 51,9 % détiennent des diplômes avancés mais gagnent 42 000 $. En sciences biologiques diverses, 60 % ont un diplôme supérieur — le taux le plus élevé parmi les filières parmi les pires — mais les salaires restent stagnants.

Cela suggère qu’une saturation du marché dans certains domaines signifie que même les diplômes ne garantissent pas une augmentation significative des revenus. Le problème ne vient pas du manque d’éducation ; il s’agit d’une demande insuffisante pour des compétences spécialisées.

Ce que cela signifie pour les futurs étudiants

Pour les étudiants potentiels qui évaluent leur choix de spécialisation, ces données servent de mise en garde. La décision de poursuivre des études dans l’une de ces filières parmi les pires ne doit pas être prise à la légère ou uniquement par passion. Au contraire, les étudiants doivent soigneusement peser le potentiel de revenus par rapport à leurs objectifs professionnels réels et à leurs besoins financiers.

Le chemin de la sortie de l’université vers la stabilité financière reste complexe — et ces filières représentent certains des parcours les plus difficiles à emprunter.

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