La Banque centrale égyptienne vient de frapper à nouveau — c’est la cinquième fois !

Cette fois, elle a directement réduit le taux de dépôt de référence de 100 points de base, le portant à 20 %. Le marché n’a pas vraiment réagi, et les économistes n’ont pas suivi le rythme, seulement deux sur cinq ont deviné juste. Pourquoi une décision aussi tranchée ? En clair, il y a enfin des signes de relâchement de l’inflation, ce qui donne à la banque centrale une raison de baisser les taux.

Mais l’histoire derrière est encore plus importante. Vous vous souvenez du début d’année ? Pour obtenir 57 milliards de dollars de fonds d’urgence du Fonds monétaire international, l’Égypte a été contrainte de faire deux choses : porter ses taux à un niveau historique élevé, tout en dévaluant sa monnaie d’environ 40 %. Le coût a été lourd.

Depuis lors, la Banque centrale égyptienne joue à la corde raide — d’un côté, réduire la charge des intérêts et attirer les investissements étrangers pour relancer l’économie, de l’autre, surveiller de près l’inflation pour éviter qu’elle ne rebondisse. Chaque étape est une question d’équilibre. Cette baisse des taux est leur dernier mouvement pour trouver le point critique entre « stimuler la croissance » et « stabiliser les prix ».

Pour les cryptos et les actifs risqués, l’environnement de liquidité mondiale est en train de changer discrètement. Les signaux d’un redémarrage du cycle d’assouplissement monétaire deviennent de plus en plus évidents, et la question suivante est — cette stratégie de « relâchement pour stimuler la croissance » peut-elle réellement relancer l’économie, ou finira-t-elle par coûter encore plus cher à la fin ?