La semaine dernière, le marché des changes n’a pas été calme. L’indice dollar a légèrement progressé de 0,33 %, les monnaies non américaines ont affiché des performances divergentes : l’euro s’est affaibli de 0,23 %, le dollar australien a chuté de 0,65 %, la livre sterling a presque stagné avec une hausse de 0,03 %, tandis que le yen a été le “roi de la baisse”, avec une dépréciation de 1,28 % en une semaine. En particulier, la paire USD/JPY, la plus échangée parmi les devises non américaines, approche désormais la barre des 158.
Les raisons derrière cela ne sont pas simples — bien que la Banque du Japon ait augmenté ses taux de 25 points de base comme prévu, le gouverneur Ueda Shintaro a tenu des propos plutôt dovish, décevant le marché. Par ailleurs, le nouveau cabinet japonais a approuvé un vaste plan de relance budgétaire de 18,3 trillions de yens, diluant directement l’effet de la hausse des taux. En résumé, la politique de resserrement est atténuée par une politique de stimulation douce.
Le yen continue de se déprécier, 158 devient une ligne de vie ou de mort ?
Du point de vue technique, le USD/JPY a déjà franchi la moyenne mobile à 21 jours, le MACD indique un signal d’achat clair, avec une tendance à continuer à monter. Si la paire dépasse la barrière des 158, cela pourrait ouvrir un espace de hausse plus important. Mais la question clé est — le gouvernement japonais pourra-t-il tolérer cela ?
JPMorgan a lancé un avertissement clair : si le yen se déprécie de plus de 160 en peu de temps, cela sera considéré comme une “fluctuation brutale du taux de change”, augmentant considérablement la probabilité d’une intervention du gouvernement japonais. Cela signifie que le niveau de 158 n’est pas seulement une résistance technique, mais aussi un point sensible politiquement.
Les opinions du marché sur la future tendance du yen sont divisées :
La Sumitomo Mitsui Banking Corporation pense que la Banque du Japon n’augmentera à nouveau ses taux qu’en octobre 2026, et prévoit que le yen pourrait atteindre 162 au premier trimestre 2026.
Nomura Securities est plus optimiste sur le yen, estimant qu’avec la baisse des taux de la Fed, le dollar aura du mal à continuer de se renforcer, et prévoit une appréciation du yen jusqu’à 155.
Ces divergences d’attentes reflètent l’incertitude du marché concernant la politique japonaise. En tenant compte de la corrélation entre le yen et le renminbi, durant la période de dépréciation du yen, le renminbi pourrait également subir une pression.
L’euro cherche-t-il une opportunité ?
En contraste avec la faiblesse du yen, l’euro/dollar (EUR/USD) a chuté de 0,23 % la semaine dernière, mais les institutions restent globalement optimistes quant à un rebond.
La Banque centrale européenne a maintenu ses taux inchangés, conformément aux attentes, sans donner de signal hawkish attendu par le marché. Par ailleurs, les données américaines de novembre sur l’emploi non agricole ont été mitigées, et l’IPC de novembre inférieur aux prévisions. Ces données ont été remises en question par des grandes banques comme Morgan Stanley et Barclays, qui évoquent de sérieux biais statistiques, laissant planer un doute sur leur fiabilité.
La logique de Danske Bank est claire : la Fed baisse ses taux, la BCE reste stable, cette réduction de l’écart de taux favorise la hausse de l’euro. De plus, l’incertitude sur les données économiques américaines et la demande de couverture contre les risques géopolitiques pourraient également soutenir un rebond de l’euro.
Techniquement, l’EUR/USD reste au-dessus de plusieurs moyennes mobiles, avec un potentiel de hausse à court terme. La résistance se situe autour du précédent sommet à 1,18. En cas de recul, la moyenne mobile à 100 jours à 1,165 constitue un support important.
Que surveiller cette semaine ?
Euro : Surveillez les données du PIB du troisième trimestre aux États-Unis. Si elles dépassent les attentes, cela renforcera le dollar au détriment de l’euro ; sinon, cela sera favorable à l’euro. La situation géopolitique doit également être suivie.
Yen : C’est l’événement clé. Le contenu des discours de Ueda Shintaro et la rhétorique des autorités japonaises concernant une éventuelle intervention sont cruciaux. Des propos hawkish ou une escalade dans la menace d’intervention pourraient directement peser sur le USD/JPY. Il faut aussi suivre si la barrière des 158 peut être maintenue.
Techniquement, si le USD/JPY reste sous pression en dessous de 158, la probabilité d’un recul augmentera, avec un support proche à 154.
En résumé, cette semaine, le marché des changes se concentre sur le duel “attente de baisse des taux par la Fed vs risque d’intervention du gouvernement japonais”. La paire USD/JPY entre 157 et 158 pourrait devenir le point focal, déterminant la tendance des autres devises non américaines à court terme.
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La dépréciation du yen est stupéfiante ! La zone de 157 est en danger, la Banque du Japon va-t-elle vraiment intervenir ?
Aperçu du marché la semaine dernière
La semaine dernière, le marché des changes n’a pas été calme. L’indice dollar a légèrement progressé de 0,33 %, les monnaies non américaines ont affiché des performances divergentes : l’euro s’est affaibli de 0,23 %, le dollar australien a chuté de 0,65 %, la livre sterling a presque stagné avec une hausse de 0,03 %, tandis que le yen a été le “roi de la baisse”, avec une dépréciation de 1,28 % en une semaine. En particulier, la paire USD/JPY, la plus échangée parmi les devises non américaines, approche désormais la barre des 158.
Les raisons derrière cela ne sont pas simples — bien que la Banque du Japon ait augmenté ses taux de 25 points de base comme prévu, le gouverneur Ueda Shintaro a tenu des propos plutôt dovish, décevant le marché. Par ailleurs, le nouveau cabinet japonais a approuvé un vaste plan de relance budgétaire de 18,3 trillions de yens, diluant directement l’effet de la hausse des taux. En résumé, la politique de resserrement est atténuée par une politique de stimulation douce.
Le yen continue de se déprécier, 158 devient une ligne de vie ou de mort ?
Du point de vue technique, le USD/JPY a déjà franchi la moyenne mobile à 21 jours, le MACD indique un signal d’achat clair, avec une tendance à continuer à monter. Si la paire dépasse la barrière des 158, cela pourrait ouvrir un espace de hausse plus important. Mais la question clé est — le gouvernement japonais pourra-t-il tolérer cela ?
JPMorgan a lancé un avertissement clair : si le yen se déprécie de plus de 160 en peu de temps, cela sera considéré comme une “fluctuation brutale du taux de change”, augmentant considérablement la probabilité d’une intervention du gouvernement japonais. Cela signifie que le niveau de 158 n’est pas seulement une résistance technique, mais aussi un point sensible politiquement.
Les opinions du marché sur la future tendance du yen sont divisées :
Ces divergences d’attentes reflètent l’incertitude du marché concernant la politique japonaise. En tenant compte de la corrélation entre le yen et le renminbi, durant la période de dépréciation du yen, le renminbi pourrait également subir une pression.
L’euro cherche-t-il une opportunité ?
En contraste avec la faiblesse du yen, l’euro/dollar (EUR/USD) a chuté de 0,23 % la semaine dernière, mais les institutions restent globalement optimistes quant à un rebond.
La Banque centrale européenne a maintenu ses taux inchangés, conformément aux attentes, sans donner de signal hawkish attendu par le marché. Par ailleurs, les données américaines de novembre sur l’emploi non agricole ont été mitigées, et l’IPC de novembre inférieur aux prévisions. Ces données ont été remises en question par des grandes banques comme Morgan Stanley et Barclays, qui évoquent de sérieux biais statistiques, laissant planer un doute sur leur fiabilité.
La logique de Danske Bank est claire : la Fed baisse ses taux, la BCE reste stable, cette réduction de l’écart de taux favorise la hausse de l’euro. De plus, l’incertitude sur les données économiques américaines et la demande de couverture contre les risques géopolitiques pourraient également soutenir un rebond de l’euro.
Techniquement, l’EUR/USD reste au-dessus de plusieurs moyennes mobiles, avec un potentiel de hausse à court terme. La résistance se situe autour du précédent sommet à 1,18. En cas de recul, la moyenne mobile à 100 jours à 1,165 constitue un support important.
Que surveiller cette semaine ?
Euro : Surveillez les données du PIB du troisième trimestre aux États-Unis. Si elles dépassent les attentes, cela renforcera le dollar au détriment de l’euro ; sinon, cela sera favorable à l’euro. La situation géopolitique doit également être suivie.
Yen : C’est l’événement clé. Le contenu des discours de Ueda Shintaro et la rhétorique des autorités japonaises concernant une éventuelle intervention sont cruciaux. Des propos hawkish ou une escalade dans la menace d’intervention pourraient directement peser sur le USD/JPY. Il faut aussi suivre si la barrière des 158 peut être maintenue.
Techniquement, si le USD/JPY reste sous pression en dessous de 158, la probabilité d’un recul augmentera, avec un support proche à 154.
En résumé, cette semaine, le marché des changes se concentre sur le duel “attente de baisse des taux par la Fed vs risque d’intervention du gouvernement japonais”. La paire USD/JPY entre 157 et 158 pourrait devenir le point focal, déterminant la tendance des autres devises non américaines à court terme.