Le marché présente un consensus rare — concernant les perspectives d’appréciation du yen, plusieurs géants de Wall Street se tournent unanimement vers une vision haussière.
Selon la dernière enquête, parmi environ 170 gestionnaires de fonds interviewés par Bank of America, près d’un tiers des professionnels s’attendent à ce que le yen devienne la principale monnaie la mieux performante l’année prochaine. Leur logique est simple : le yen est actuellement fortement sous-évalué, et avec d’éventuelles interventions du gouvernement japonais et de la banque centrale, ce schéma de dépréciation monétaire pourrait être difficile à maintenir.
L’équipe de stratèges de Morgan Stanley a fourni des prévisions concrètes. Si la Réserve fédérale continue de réduire ses taux dans un contexte où les signaux d’un ralentissement économique se multiplient, alors le taux de change dollar/yen pourrait s’apprécier d’environ 10 % dans les prochains mois. Une opinion plus agressive prévoit qu’à la première trimestre 2026, le dollar/yen pourrait tomber autour de 140, puis rebondir à environ 147 d’ici la fin de l’année.
Sur quoi ces prévisions se basent-elles ? Parmi les analystes de Morgan Stanley, dont Matthew Hornbach, certains soulignent que le prix actuel du dollar/yen s’écarte nettement de la juste valeur fondamentale. Une fois que le marché aura procédé à une nouvelle évaluation, notamment sous l’impulsion de la baisse des rendements américains, le taux de change tendra naturellement vers le niveau de 140.
Il est important de noter que la nouvelle Première ministre japonaise, Sanae Takaichi, a lancé un ensemble de politiques fiscales positives, mais dans l’ensemble, celles-ci ne sont pas particulièrement expansionnistes. En comparaison, le changement de politique de la Fed apparaît plus marqué — au 25 novembre, le marché a déjà intégré une probabilité de 80 % d’une baisse de taux en décembre. Ce décalage dans la politique monétaire entre le Japon et les États-Unis, est le moteur principal de la logique d’appréciation du yen.
Cependant, Morgan Stanley avertit également qu’après le second semestre 2026, avec la reprise progressive de l’économie américaine, la demande pour des opérations d’arbitrage pourrait se réactiver, ce qui exercerait une nouvelle pression à la baisse sur le yen. Cela signifie que la meilleure fenêtre pour l’appréciation du yen pourrait se situer au premier semestre 2026.
Le taux actuel du dollar/yen tourne autour de 156,60. Selon la feuille de route de Morgan Stanley, cela implique que le yen pourrait encore s’apprécier d’environ 10 % à court terme.
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Le retournement du yen japonais est imminent ? Morgan Stanley et Bank of America sont optimistes, visant un objectif de 140 pour le dollar/yen en 2026
Le marché présente un consensus rare — concernant les perspectives d’appréciation du yen, plusieurs géants de Wall Street se tournent unanimement vers une vision haussière.
Selon la dernière enquête, parmi environ 170 gestionnaires de fonds interviewés par Bank of America, près d’un tiers des professionnels s’attendent à ce que le yen devienne la principale monnaie la mieux performante l’année prochaine. Leur logique est simple : le yen est actuellement fortement sous-évalué, et avec d’éventuelles interventions du gouvernement japonais et de la banque centrale, ce schéma de dépréciation monétaire pourrait être difficile à maintenir.
L’équipe de stratèges de Morgan Stanley a fourni des prévisions concrètes. Si la Réserve fédérale continue de réduire ses taux dans un contexte où les signaux d’un ralentissement économique se multiplient, alors le taux de change dollar/yen pourrait s’apprécier d’environ 10 % dans les prochains mois. Une opinion plus agressive prévoit qu’à la première trimestre 2026, le dollar/yen pourrait tomber autour de 140, puis rebondir à environ 147 d’ici la fin de l’année.
Sur quoi ces prévisions se basent-elles ? Parmi les analystes de Morgan Stanley, dont Matthew Hornbach, certains soulignent que le prix actuel du dollar/yen s’écarte nettement de la juste valeur fondamentale. Une fois que le marché aura procédé à une nouvelle évaluation, notamment sous l’impulsion de la baisse des rendements américains, le taux de change tendra naturellement vers le niveau de 140.
Il est important de noter que la nouvelle Première ministre japonaise, Sanae Takaichi, a lancé un ensemble de politiques fiscales positives, mais dans l’ensemble, celles-ci ne sont pas particulièrement expansionnistes. En comparaison, le changement de politique de la Fed apparaît plus marqué — au 25 novembre, le marché a déjà intégré une probabilité de 80 % d’une baisse de taux en décembre. Ce décalage dans la politique monétaire entre le Japon et les États-Unis, est le moteur principal de la logique d’appréciation du yen.
Cependant, Morgan Stanley avertit également qu’après le second semestre 2026, avec la reprise progressive de l’économie américaine, la demande pour des opérations d’arbitrage pourrait se réactiver, ce qui exercerait une nouvelle pression à la baisse sur le yen. Cela signifie que la meilleure fenêtre pour l’appréciation du yen pourrait se situer au premier semestre 2026.
Le taux actuel du dollar/yen tourne autour de 156,60. Selon la feuille de route de Morgan Stanley, cela implique que le yen pourrait encore s’apprécier d’environ 10 % à court terme.