Circle a récemment obtenu une licence de services financiers à Abou Dabi.

Ce n’est pas anodin : l’USDC peut désormais proposer des services financiers au Moyen-Orient en toute conformité, n’étant plus un acteur de la zone grise. Encore plus important : ils ont recruté une femme cadre dirigeante de chez Visa, qui prendra directement en charge les marchés du Moyen-Orient et de l’Afrique. Attention, elle ne vient pas du monde de la crypto, mais possède une solide expérience dans les relations avec les institutions gouvernementales, les systèmes bancaires et les réseaux de paiement.

La stratégie de Circle est donc très claire. Leur cible n’est pas les portefeuilles des particuliers, mais les points d’entrée des flux de capitaux des grandes institutions comme les banques centrales, les fonds souverains et les banques commerciales. Pour le dire franchement, il s’agit d’une bataille pour les positions clés dans les futures infrastructures financières nationales. Celui qui deviendra la couche de base des paiements pour ces institutions détiendra le pouvoir sur la prochaine génération des flux financiers.