Récemment, la question de la traçabilité de Zcash a refait surface, et l’expert Yu Xian de SlowMist est spécialement intervenu pour apporter des explications. En réalité, Zcash n’a jamais été conçu comme un système « totalement anonyme pour tous » dès le départ : il offre deux options. Si tu veux de la confidentialité, utilise les adresses z (celles-ci protègent réellement la vie privée) ; si tu trouves ça trop compliqué, passe par les adresses t, qui sont totalement transparentes et consultables facilement par les outils d’analyse de la blockchain.

C’est ce qu’on appelle la « confidentialité optionnelle ». Contrairement à Monero qui chiffre tout par défaut et ne fait aucun compromis, la méthode de Zcash plaît évidemment davantage aux régulateurs. On le voit bien : la plupart des grandes plateformes permettent encore d’échanger du ZEC, preuve que la stratégie porte ses fruits. Au fond, le choix d’une approche technologique est aussi, dans une certaine mesure, une forme de négociation avec la régulation : soit tu fais comme Monero en tenant tête jusqu’au bout, soit tu laisses une porte ouverte pour rester dans les clous.