La nuit dernière, les marchés mondiaux ont connu une réaction de forte corrélation, une série de données d’emploi inattendues ayant déclenché une réévaluation du chemin de la politique monétaire de la Fed. Les principaux actifs, tels que les actions américaines, l’or et le pétrole brut, ont tous progressé, l’enthousiasme du marché s’étant rapidement intensifié après la publication des chiffres.
Les trois grands indices boursiers américains ont tous clôturé en hausse, l’indice Dow Jones gagnant 408 points en une séance, soit la plus forte hausse mensuelle récente. Les secteurs de l’énergie et de la finance se sont particulièrement distingués, constituant la principale force motrice de la progression des indices. Les flux de capitaux montrent que les secteurs cycliques traditionnels retrouvent la faveur des investisseurs. Il convient de noter que les actions chinoises cotées aux États-Unis ont connu une évolution divergente, les titres liés aux véhicules électriques subissant une pression notable.
L’élément déclencheur de cette forte volatilité a été la publication des données sur l’emploi du secteur privé américain pour le mois de novembre : celles-ci ont révélé une baisse inattendue de 32 000 emplois. Cette faiblesse bien plus marquée que prévu a immédiatement modifié les attentes du marché concernant la réunion de la Fed en décembre :
La probabilité d’une baisse de taux est passée rapidement d’environ 60 % à 89 %, les rendements des bons du Trésor américain ont chuté en conséquence et l’indice du dollar s’est affaibli. La tarification sur le marché des produits dérivés de taux d’intérêt montre que les traders considèrent désormais la baisse de taux comme un scénario hautement probable.
Le marché des métaux précieux a également bénéficié de l’intensification des anticipations d’assouplissement monétaire. Le contrat à terme principal sur l’or à New York a franchi le seuil clé de 4 232 dollars l’once, affichant une nette dynamique de cassure à la hausse sur le plan technique. Selon les analystes, la combinaison des attentes de baisse de taux et de l’incertitude géopolitique offre un double soutien au cours de l’or.
Sur le marché de l’énergie, une explosion sur un important oléoduc en Europe de l’Est a entraîné une ouverture en forte hausse du prix du pétrole à l’international. Les risques géopolitiques d’approvisionnement réapparaissent dans le radar du marché, soutenant la hausse du pétrole brut dans un contexte d’amélioration des perspectives macroéconomiques.
La logique centrale du marché est désormais très claire : la valorisation de tous les actifs tourne autour de l’anticipation d’un prochain cycle de baisse de taux de la Fed. Il convient toutefois de rester vigilant, car certains signaux contradictoires émergent au sein du marché : alors que la Bourse américaine dans son ensemble progresse, les valeurs chinoises cotées aux États-Unis reculent à contre-courant ; l’or atteint de nouveaux sommets, mais les flux de capitaux ne témoignent pas d’une hausse généralisée de l’aversion au risque. Ce phénomène de divergence pourrait indiquer que le consensus du marché n’est pas aussi homogène qu’il n’y paraît.
La semaine prochaine sera marquée par une succession d’événements clés : la décision de la Fed sur les taux, le rapport sur l’emploi non agricole et la réunion de l’OPEP+ sur la politique de production se tiendront tous dans la même semaine. Les résultats de ces événements détermineront directement l’orientation future du marché.
À ce stade, les investisseurs doivent réfléchir avec sang-froid à quelques questions essentielles : la faiblesse du marché de l’emploi n’est-elle qu’une perturbation temporaire ou le signe d’un changement structurel ? La pression inflationniste est-elle réellement sous contrôle ? Les risques géopolitiques pourraient-ils encore s’aggraver ?
Il convient de rappeler que lorsque le marché partage une anticipation trop unanime sur une trajectoire politique, c’est souvent à ce moment que les risques sont le plus facilement ignorés. À l’heure actuelle, la probabilité de 89 % accordée à une baisse de taux est déjà pleinement intégrée dans les prix ; au moindre écart entre la réalité et les attentes, le marché pourrait connaître un ajustement brutal.
La volatilité s’accroît. Les informations ci-dessus sont fournies à titre informatif uniquement et ne constituent en aucun cas un conseil en investissement.
Voir l'original
Cette page peut inclure du contenu de tiers fourni à des fins d'information uniquement. Gate ne garantit ni l'exactitude ni la validité de ces contenus, n’endosse pas les opinions exprimées, et ne fournit aucun conseil financier ou professionnel à travers ces informations. Voir la section Avertissement pour plus de détails.
9 J'aime
Récompense
9
4
Reposter
Partager
Commentaire
0/400
InfraVibes
· Il y a 17h
89% ce chiffre semble un peu fictif, l’attente générale du marché est souvent la plus grande erreur
---
Les actions chinoises continuent de baisser, mais le marché américain s’envole, cette divergence est vraiment difficile à supporter
---
Cycle de baisse des taux ? Attendez, demandons d’abord si l’inflation est vraiment partie
---
Explosion du pipeline en Europe de l’Est, hausse des prix du pétrole, la stratégie géopolitique va encore jouer
---
Les prix de l’or atteignent de nouveaux sommets alors que l’aversion au risque ne monte pas ? Cela veut dire que quelqu’un vend à découvert, non ?
---
La semaine prochaine, une série d’événements majeurs, on sent qu’on va encore se faire récolter
---
Une faiblesse des données sur l’emploi fait chuter la probabilité de baisse des taux à 89%, la rapidité de la réaction du marché est vraiment impressionnante
---
Le Dow Jones a augmenté de 408 points, mais je sens que cette reprise est un peu fictive
---
La Réserve fédérale va-t-elle vraiment baisser les taux, ou est-ce encore un coup de fumée ?
---
Tout le monde parie sur une baisse des taux, mais l’opportunité d’une opération inverse pourrait être encore plus grande
Voir l'originalRépondre0
ContractSurrender
· 12-09 23:10
Une probabilité de 89 % déjà si bien intégrée dans le prix, ça donne vraiment l’impression d’un piège.
Voir l'originalRépondre0
SchrodingerPrivateKey
· 12-09 23:02
Un pricing aussi élevé avec 89 % de probabilité ? Tu vas juste attendre de te faire corriger en retour.
Voir l'originalRépondre0
LoneValidator
· 12-09 22:44
89 % de la baisse des taux est déjà intégrée dans les prix ; si les attentes de baisse de taux déçoivent la semaine prochaine, ça risque de secouer.
La nuit dernière, les marchés mondiaux ont connu une réaction de forte corrélation, une série de données d’emploi inattendues ayant déclenché une réévaluation du chemin de la politique monétaire de la Fed. Les principaux actifs, tels que les actions américaines, l’or et le pétrole brut, ont tous progressé, l’enthousiasme du marché s’étant rapidement intensifié après la publication des chiffres.
Les trois grands indices boursiers américains ont tous clôturé en hausse, l’indice Dow Jones gagnant 408 points en une séance, soit la plus forte hausse mensuelle récente. Les secteurs de l’énergie et de la finance se sont particulièrement distingués, constituant la principale force motrice de la progression des indices. Les flux de capitaux montrent que les secteurs cycliques traditionnels retrouvent la faveur des investisseurs. Il convient de noter que les actions chinoises cotées aux États-Unis ont connu une évolution divergente, les titres liés aux véhicules électriques subissant une pression notable.
L’élément déclencheur de cette forte volatilité a été la publication des données sur l’emploi du secteur privé américain pour le mois de novembre : celles-ci ont révélé une baisse inattendue de 32 000 emplois. Cette faiblesse bien plus marquée que prévu a immédiatement modifié les attentes du marché concernant la réunion de la Fed en décembre :
La probabilité d’une baisse de taux est passée rapidement d’environ 60 % à 89 %, les rendements des bons du Trésor américain ont chuté en conséquence et l’indice du dollar s’est affaibli. La tarification sur le marché des produits dérivés de taux d’intérêt montre que les traders considèrent désormais la baisse de taux comme un scénario hautement probable.
Le marché des métaux précieux a également bénéficié de l’intensification des anticipations d’assouplissement monétaire. Le contrat à terme principal sur l’or à New York a franchi le seuil clé de 4 232 dollars l’once, affichant une nette dynamique de cassure à la hausse sur le plan technique. Selon les analystes, la combinaison des attentes de baisse de taux et de l’incertitude géopolitique offre un double soutien au cours de l’or.
Sur le marché de l’énergie, une explosion sur un important oléoduc en Europe de l’Est a entraîné une ouverture en forte hausse du prix du pétrole à l’international. Les risques géopolitiques d’approvisionnement réapparaissent dans le radar du marché, soutenant la hausse du pétrole brut dans un contexte d’amélioration des perspectives macroéconomiques.
La logique centrale du marché est désormais très claire : la valorisation de tous les actifs tourne autour de l’anticipation d’un prochain cycle de baisse de taux de la Fed. Il convient toutefois de rester vigilant, car certains signaux contradictoires émergent au sein du marché : alors que la Bourse américaine dans son ensemble progresse, les valeurs chinoises cotées aux États-Unis reculent à contre-courant ; l’or atteint de nouveaux sommets, mais les flux de capitaux ne témoignent pas d’une hausse généralisée de l’aversion au risque. Ce phénomène de divergence pourrait indiquer que le consensus du marché n’est pas aussi homogène qu’il n’y paraît.
La semaine prochaine sera marquée par une succession d’événements clés : la décision de la Fed sur les taux, le rapport sur l’emploi non agricole et la réunion de l’OPEP+ sur la politique de production se tiendront tous dans la même semaine. Les résultats de ces événements détermineront directement l’orientation future du marché.
À ce stade, les investisseurs doivent réfléchir avec sang-froid à quelques questions essentielles : la faiblesse du marché de l’emploi n’est-elle qu’une perturbation temporaire ou le signe d’un changement structurel ? La pression inflationniste est-elle réellement sous contrôle ? Les risques géopolitiques pourraient-ils encore s’aggraver ?
Il convient de rappeler que lorsque le marché partage une anticipation trop unanime sur une trajectoire politique, c’est souvent à ce moment que les risques sont le plus facilement ignorés. À l’heure actuelle, la probabilité de 89 % accordée à une baisse de taux est déjà pleinement intégrée dans les prix ; au moindre écart entre la réalité et les attentes, le marché pourrait connaître un ajustement brutal.
La volatilité s’accroît. Les informations ci-dessus sont fournies à titre informatif uniquement et ne constituent en aucun cas un conseil en investissement.