Les entreprises de prêt-à-porter commencent elles aussi à accumuler des cryptomonnaies.
ANAP Holding vient d’acheter 54,51 BTC supplémentaires, portant la détention de bitcoins de ce détaillant coté japonais à 1200,2 BTC.
L’essentiel n’est pas dans les chiffres eux-mêmes. Ce qui compte, c’est que… c’est une entreprise de prêt-à-porter.
Un secteur où les marges sont minces comme du papier, où la trésorerie est sous tension permanente, et où le contrôle des risques frise l’obsession… qui place pourtant ses actifs d’entreprise sur un actif volatil ?
Il se produit en 2025 un basculement silencieux.
De plus en plus de services financiers d’entreprises découvrent une réalité cruelle :
Le pouvoir d’achat des monnaies fiduciaires s’évapore. Les obligations d’État ne sont plus infaillibles. Les taux d’intérêt des dépôts ne battent pas l’inflation. Le compte de trésorerie rime avec lente hémorragie.
Et le bitcoin ? Il est en train de devenir une nouvelle forme d’assurance sur le bilan des entreprises : liquide à l’échelle mondiale, sans frontière, hors contrôle d’un seul gouvernement, et doté d’une résistance claire à l’inflation.
D’une certaine manière, il joue le rôle de “l’or à l’ère numérique”.
Reste la question : pourquoi les entreprises japonaises sont-elles les premières à agir ?
La réponse tient en trois variables :
**Variable 1 : La dette souveraine japonaise est hors de contrôle**
Les taux à long terme explosent, la volatilité atteint des sommets inédits depuis des décennies, les anticipations de hausse des taux par la banque centrale s’accumulent — la dette japonaise n’est plus un actif de sécurité, c’est une “bombe à retardement” aux yeux des capitaux mondiaux. Les directeurs financiers ne sont pas dupes, ils se retirent.
**Variable 2 : La dépréciation continue du yen est inévitable**
Les séquelles de longues années de politique monétaire ultra-accommodante se font toujours sentir, la force d’achat du yen s’effrite. Garder du cash sans rien faire, c’est subir la fonte.
**Variable 3 : Le bitcoin devient une “monnaie alternative”**
Pas besoin de faire confiance à un gouvernement, pas d’inquiétude face à un changement brutal de politique monétaire, ni de risque sur la dette souveraine : pour une entreprise mondialisée, c’est une option d’allocation d’actifs inédite.
Alors, quand tu vois un détaillant textile acheter du BTC, ne trouve pas ça absurde.
C’est peut-être le signe d’un changement structurel dans la stratégie financière des entreprises à l’échelle mondiale : passer de “détenir du cash” à “allouer des actifs tangibles”, de “faire confiance à la monnaie fiduciaire” à “diversifier le risque souverain”.
Une fois la tendance enclenchée, il sera difficile de revenir en arrière.
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TokenSherpa
· Il y a 3h
ngl si vous examinez réellement le précédent en matière de gouvernance ici, ce que nous sommes en train d'observer est un changement fondamental dans la gestion des trésoreries à travers différentes juridictions... laissez-moi décomposer cela de manière systématique.
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MidnightMEVeater
· 12-09 21:41
Même les entreprises de prêt-à-porter se mettent à faire de l’arbitrage nocturne, cette fois la monnaie fiduciaire est vraiment condamnée.
Les Japonais l’avaient compris depuis longtemps : les comptes en espèces sont des pièges de liquidité cachés dans les dark pools.
1200 BTC, ce rythme est encore plus féroce qu’une guerre de gas.
Le moment où le département financier des entreprises découvre la vérité coïncide parfaitement avec celui où les investisseurs particuliers se font complètement tondre.
Dès que la tendance se dessine, le coût du temps ne va plus que dans une seule direction.
Attends, si même les détaillants de vêtements achètent, quelle est la logique de fond ? Ou alors, c’est encore le mécanisme de conception qui l’emporte.
Que le pouvoir d’achat de la monnaie fiduciaire s’évapore, après tout, il y a déjà des gens qui mangent leur sandwich dans les courants souterrains.
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not_your_keys
· 12-09 21:41
Même les entreprises de vêtements commencent à accumuler des cryptomonnaies, il n’y a vraiment plus d’espoir pour la monnaie fiduciaire.
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RadioShackKnight
· 12-09 21:37
Une entreprise japonaise de prêt-à-porter stocke des cryptomonnaies, ce qui montre que même les grandes entreprises commencent à ne plus avoir confiance dans les monnaies fiduciaires.
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AlwaysMissingTops
· 12-09 21:36
Attends, même les magasins de vêtements commencent à stocker des cryptos ? Plus rien ne pourra arrêter le Bitcoin maintenant.
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GasGasGasBro
· 12-09 21:33
Même les entreprises japonaises de vêtements commencent à accumuler des cryptomonnaies, cette fois la monnaie fiduciaire est vraiment condamnée.
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LayoffMiner
· 12-09 21:23
Même les usines de vêtements commencent à stocker des cryptomonnaies, alors que mes machines de minage sont devenues de simples déchets électroniques.
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ForumLurker
· 12-09 21:23
Ha, même les usines de vêtements commencent à accumuler des cryptos, cette fois la monnaie fiduciaire est vraiment fichue.
Les entreprises japonaises sont incroyables sur ce coup, la bombe des obligations d’État ne peut pas être désamorcée et ils attendent juste que ça pète ?
Sans exagérer ni dénigrer, aujourd’hui les entreprises qui n’incluent pas un peu de BTC dans leur trésorerie devraient vraiment changer de responsable financier.
Avoir du cash en main, c’est une hémorragie lente, j’en suis convaincu.
Les entreprises de prêt-à-porter commencent elles aussi à accumuler des cryptomonnaies.
ANAP Holding vient d’acheter 54,51 BTC supplémentaires, portant la détention de bitcoins de ce détaillant coté japonais à 1200,2 BTC.
L’essentiel n’est pas dans les chiffres eux-mêmes. Ce qui compte, c’est que… c’est une entreprise de prêt-à-porter.
Un secteur où les marges sont minces comme du papier, où la trésorerie est sous tension permanente, et où le contrôle des risques frise l’obsession… qui place pourtant ses actifs d’entreprise sur un actif volatil ?
Il se produit en 2025 un basculement silencieux.
De plus en plus de services financiers d’entreprises découvrent une réalité cruelle :
Le pouvoir d’achat des monnaies fiduciaires s’évapore.
Les obligations d’État ne sont plus infaillibles.
Les taux d’intérêt des dépôts ne battent pas l’inflation.
Le compte de trésorerie rime avec lente hémorragie.
Et le bitcoin ? Il est en train de devenir une nouvelle forme d’assurance sur le bilan des entreprises : liquide à l’échelle mondiale, sans frontière, hors contrôle d’un seul gouvernement, et doté d’une résistance claire à l’inflation.
D’une certaine manière, il joue le rôle de “l’or à l’ère numérique”.
Reste la question : pourquoi les entreprises japonaises sont-elles les premières à agir ?
La réponse tient en trois variables :
**Variable 1 : La dette souveraine japonaise est hors de contrôle**
Les taux à long terme explosent, la volatilité atteint des sommets inédits depuis des décennies, les anticipations de hausse des taux par la banque centrale s’accumulent — la dette japonaise n’est plus un actif de sécurité, c’est une “bombe à retardement” aux yeux des capitaux mondiaux. Les directeurs financiers ne sont pas dupes, ils se retirent.
**Variable 2 : La dépréciation continue du yen est inévitable**
Les séquelles de longues années de politique monétaire ultra-accommodante se font toujours sentir, la force d’achat du yen s’effrite. Garder du cash sans rien faire, c’est subir la fonte.
**Variable 3 : Le bitcoin devient une “monnaie alternative”**
Pas besoin de faire confiance à un gouvernement, pas d’inquiétude face à un changement brutal de politique monétaire, ni de risque sur la dette souveraine : pour une entreprise mondialisée, c’est une option d’allocation d’actifs inédite.
Alors, quand tu vois un détaillant textile acheter du BTC, ne trouve pas ça absurde.
C’est peut-être le signe d’un changement structurel dans la stratégie financière des entreprises à l’échelle mondiale : passer de “détenir du cash” à “allouer des actifs tangibles”, de “faire confiance à la monnaie fiduciaire” à “diversifier le risque souverain”.
Une fois la tendance enclenchée, il sera difficile de revenir en arrière.