Le solde de votre compte n’a pas bougé depuis six mois ? Si vous ne corrigez pas ces deux défauts, vous ferez toujours du surplace.

Il y a quelque temps, un ami trader m’a confié ses frustrations : il parvient presque toujours à anticiper la tendance générale, mais il prend ses bénéfices trop vite dès qu’il gagne un peu, alors qu’il s’accroche à ses pertes jusqu’au bout. Après avoir fait tourner ses 4 000 USDT pendant près de six mois, le solde de son compte n’a pratiquement pas changé.

Je lui ai demandé de m’envoyer son historique de transactions récent. Après avoir passé en revue plus de trente ordres, les problèmes étaient évidents : ses stop-loss étaient trop laxistes et ses prises de bénéfices trop précipitées.

Après avoir corrigé ces deux points, il m’a envoyé une capture d’écran de son compte trois mois plus tard : plus de 50 000 USDT. Il m’a même avoué : « Tout ce que j’avais appris avant, c’était de l’argent gaspillé. »

En résumé, la logique est simple : commencez par définir la perte que vous pouvez supporter, et seulement ensuite réfléchissez à combien vous voulez gagner. Ne rêvez pas de doubler votre capital dès le départ sans même connaître votre seuil de risque : la perte est alors inévitable.

**Pour le trading court terme, le stop-loss doit être rapide, précis et ferme.**

En utilisant l’effet de levier sur du court terme, il ne faut pas tergiverser avec les pertes. Quand je trade de l’ETH en court terme, je ne mets jamais plus de 2 % de mon capital sur une position test. Le stop-loss est fixé directement à 1,5 %. Par exemple, la semaine dernière, j’ai ouvert une position à 93 000 ; le stop était placé à 91 600.

Dès que le prix atteint ce niveau, je clôture sans hésiter, limitant ma perte à moins de 50 USDT. Jamais je ne me dis « attendons un peu, ça va peut-être rebondir ».

Ne pensez pas que de petits profits ne valent pas la peine. En engrangeant 15 à 20 % chaque mois, c’est bien plus efficace que de tout miser au hasard.

**Pour les positions moyen terme, ne vous laissez pas sortir par de petites fluctuations.**

Si vous visez un mouvement de 30 à 50 %, il ne faut pas paniquer à la moindre bougie rouge. Quand j’ai conseillé à mon ami de jouer SOL à moyen terme, je lui ai dit de prendre la moyenne mobile 20 jours comme ligne de vie : tant que le prix ne passe pas en dessous, il conserve sa position — même une correction de 8 % ne doit pas l’ébranler.

Une fois l’objectif de 60 % atteint, il prend la moitié des profits et place un stop suiveur sur le reste. Le mois dernier, sur la hausse de SOL de 130 à 175, il a ainsi pu capter 22 points de gain supplémentaires.

**La gestion des positions est plus importante que l’analyse de la tendance.**

Le principal problème de mon ami était de miser directement 60 % de son capital sur le coin qu’il préférait. Résultat, il paniquait à la moindre variation et clôturait prématurément des positions gagnantes.

Je lui ai alors conseillé de dimensionner ses positions en fonction de la perte qu’il pouvait supporter : avec un capital de 3 000 USDT, il ne devait pas prendre plus de 600 USDT par essai. Cela lui a donné davantage de marge d’erreur et il n’a plus été déstabilisé par les fluctuations à court terme.

**Pour finir, soyons clairs :**

Le stop-loss n’est pas une punition, c’est un bouclier pour protéger votre capital. La prise de bénéfices n’est pas de la cupidité, c’est une récompense pour votre discipline.

Ceux qui survivent et gagnent durablement sur le marché sont toujours ceux qui appliquent les règles avec rigueur.

Êtes-vous prêt ?