À quel point le marché de l’emploi américain a-t-il brutalement freiné ? Regardez ces chiffres et vous comprendrez.

Depuis le début de l’année, les entreprises américaines n’ont proposé que 497 151 postes. Qu’est-ce que cela signifie ? C’est le niveau le plus bas depuis 2010 — cette année-là, il n’y avait eu que 392 033 embauches en onze mois. Plus frappant encore, c’est une chute de 35 % par rapport aux 761 954 postes de la même période l’an dernier, soit une véritable division par deux.

L’hiver du recrutement dure depuis cinq années consécutives. Rien qu’en novembre, c’est encore plus frappant : seulement 9 074 offres d’emploi publiées dans tout le pays, soit le deuxième niveau le plus bas pour un mois de novembre depuis 2016.

D’habitude, à cette période de l’année, toutes les grandes entreprises se ruent sur les recrutements saisonniers, non ? Cette année, tout est à l’arrêt. Les prévisions de recrutements sont tombées à 372 520, soit le niveau le plus bas jamais enregistré depuis le début des statistiques en 2012. Et pour novembre ? Zéro. Pas une seule annonce publiée.

Ce n’est pas un simple ralentissement, c’est un gel complet. À ce stade, la demande de recrutement a atteint un niveau qui devrait déclencher l’alarme.