Chaque fois que je fais KYC sur une nouvelle plateforme d'échange, j'ai l'impression d'être un pigeon, en remettant des photos de ma carte d'identité, des Historique des transactions, et même des selfies en haute définition.

Ces plateformes entassent nos données privées, c'est presque un buffet pour les hackers, il se peut qu'un jour mes informations apparaissent dans une offre promotionnelle sur le dark web. Nous, qui travaillons dans le Web3, crions tous les jours pour la décentralisation, mais nous prouvons "je suis moi" de la manière la plus centralisée qui soit, c'est un peu de l'humour noir.

Maintenant, un projet appelé idOS @idOS_network veut remédier à ce problème. La logique qu'il propose est en fait très directe : vos données d'identification, vous en êtes le maître. Il vous suffit de trouver un endroit fiable pour vous faire identifier une fois, idOS va alors chiffrer vos informations avec une clé privée, puis les découper en morceaux et les stocker dans un réseau décentralisé.

À l'avenir, si une application nécessite de vérifier votre identité, par exemple pour confirmer si vous êtes un "conducteur expérimenté", idOS ne transmettra pas directement votre permis de conduire, mais fournira plutôt à l'autre partie un tampon crypté de "oui" ou "non".

Ainsi, le contrôle revient entre nos mains, vous pouvez montrer à qui vous voulez, et vous pouvez retirer l'autorisation à tout moment. Ce système résout un problème assez épineux dans le Web3 : satisfaire aux régulations tout en évitant de se retrouver à découvert. Si cela fonctionne vraiment, à l'avenir, quand vous ferez du surf dans le monde des cryptos, vous n'aurez plus à vous soucier que vos photocopies de passeport soient éparpillées partout.