Les bénéfices d'Invidia réjouissent le marché et lui donnent un coup de fouet, tandis que les divergences dans les procès-verbaux de La Réserve fédérale (FED) rendent douteux une baisse des taux en décembre.

Le 20 novembre, Nvidia (NVDA.O) a annoncé ce matin un chiffre d'affaires de 57 milliards de dollars pour le troisième trimestre de l'exercice fiscal 2026, contre 35,082 milliards de dollars l'année précédente, alors que le marché s'attendait à 54,923 milliards de dollars. L'entreprise prévoit également un chiffre d'affaires de 65 milliards de dollars pour le quatrième trimestre de l'exercice fiscal 2026, alors que le marché s'attendait à 61,6 milliards de dollars. La croissance des ventes de puces, au cœur de l'engouement pour l'intelligence artificielle, a dépassé les attentes de Wall Street, tout en fournissant une prévision de chiffre d'affaires solide pour le trimestre, ce qui a convaincu les investisseurs que la frénésie d'investissement dans l'intelligence artificielle se poursuivra. Le PDG de Nvidia, Jen-Hsun Huang, a déclaré qu'il ne voyait pas de bulle dans l'intelligence artificielle. Le marché a connu un rebond après l'annonce des résultats financiers de Nvidia, le Bitcoin remontant à 91 500 dollars, l'Ethereum atteignant 3 000 dollars, et l'action Nvidia augmentant de plus de 5 % après la clôture du marché américain, tandis que les contrats à terme sur le Nasdaq ont ouvert en hausse de 1 % jeudi. De plus, la Réserve fédérale a publié ce matin le compte rendu de sa réunion d'octobre, où les décideurs ont exprimé des divergences sur la question de savoir s'il fallait réduire les taux d'intérêt en décembre. Plusieurs participants se sont opposés à une baisse des taux, exacerbant les divergences au sein de la Réserve fédérale. Les attentes de baisse des taux en décembre ont considérablement diminué, les responsables n'ayant pas de données clés à référence avant la réunion, et le marché anticipant une probabilité de baisse des taux en décembre réduite à 31,6 %. Le compte rendu indique : « De nombreux participants soutiennent une réduction de la cible du taux des fonds fédéraux », tout en soulignant que certains membres favorables à une baisse des taux seraient également ouverts à maintenir les taux inchangés. D'autres responsables se sont directement opposés à une baisse des taux, exprimant leurs inquiétudes quant à la stagnation du processus visant à atteindre l'objectif d'inflation de 2 % et notant que si l'inflation ne revenait pas rapidement à 2 %, les attentes d'inflation à long terme pourraient s'intensifier. La majorité des participants a souligné que réduire davantage le taux d'intérêt pourrait aggraver le risque d'une inflation élevée ou être mal interprété par le marché comme un manque d'engagement des décideurs à atteindre l'objectif d'inflation de 2 %. Ce compte rendu reflète les efforts des responsables pour rechercher un consensus dans un contexte de manque de données : pesant à la fois les risques d'une inflation croissante et d'un marché de l'emploi faible, tout en mettant en garde qu'une « réévaluation brutale » des investissements dans l'intelligence artificielle pourrait entraîner un « effondrement désordonné du marché boursier ».