Les contrats à terme sur l'électricité en France pour une livraison en 2026 viennent d'atteindre leur prix le plus bas depuis février 2021. La chute intervient alors que les centrales nucléaires du pays fonctionnent à un rythme plus soutenu que ces dernières années.

Cela importe plus que vous ne le pensez. La France exploite l'une des plus grandes flottes nucléaires au monde, et lorsque ces réacteurs tournent à pleine capacité, ils inondent le réseau électrique européen d'électricité de base moins chère. Pour tous ceux qui gèrent des opérations énergivores — centres de données, fermes de minage, installations industrielles — ce type de changement macroéconomique influence discrètement les coûts d'exploitation.

La dernière fois que nous avons vu des prix aussi bas, les confinements liés à la COVID avaient écrasé la demande. Aujourd'hui, ce sont les améliorations du côté de l'offre qui font la différence. EDF a repris la mise en service de réacteurs après des années de retards liés à la maintenance et à la corrosion, qui avaient mis la moitié de la flotte hors ligne à certains moments en 2022.

Une énergie moins chère dans l'économie phare de l'Europe se répercute en chaîne. Cela influence tout, de la compétitivité manufacturière à la rentabilité des réseaux de preuve de travail encore ancrés dans la région. Ce n'est pas du sensationnel, mais ce genre de recalibrage discret qui redéfinit les structures de coûts dans plusieurs secteurs.