Des étudiants de Harvard et leur position controversée
Il y a quelques jours, 34 groupes d'étudiants de Harvard ont publié une déclaration commune affirmant qu'Israël devrait « assumer l'entière responsabilité » des raids lancés par le Hamas. Cette prise de position a immédiatement suscité de vives réactions, notamment parmi les anciens diplômés de la prestigieuse université. Face à cette controverse, au moins cinq groupes ont déjà retiré leur signature de cette déclaration.
Ce positionnement intervient dans un contexte extrêmement tendu. L'organisation Hamas a mené le 7 octobre dernier un raid sur Israël, causant la mort de plus de 1 300 personnes, majoritairement des civils. En riposte, Israël a lancé une offensive massive sur Gaza, déployant près de 6 000 bombes en six jours de frappes aériennes, ce qui a entraîné la destruction des habitations de 340 000 résidents gazaouis. Selon les dernières informations disponibles, ces frappes ont causé la mort de 1 900 Palestiniens et blessé 7 696 autres personnes. Le conflit continue de s'intensifier, affectant les marchés financiers mondiaux et exacerbant les pressions inflationnistes.
La réaction des entrepreneurs et la rétractation de plusieurs associations
La réaction des milieux d'affaires ne s'est pas fait attendre. Bill Ackman, diplômé de Harvard et fondateur du fonds spéculatif Pershing Square, a été particulièrement vocal. Il a demandé à l'université de publier la liste des étudiants signataires afin que son entreprise puisse éviter de les recruter à l'avenir.
En fait, si un membre soutient une lettre qu'il publie, les noms des signataires doivent être rendus publics afin que leurs opinions soient connues du public.
Les gens ne devraient pas se cacher derrière les boucliers des entreprises lorsqu'ils font des déclarations soutenant les actions de terroristes, dont nous savons maintenant qu'ils ont décapité des bébés, entre autres actes incroyablement méprisables.
Cette position a reçu le soutien des PDG d'une dizaine d'entreprises, notamment la chaîne de restaurants américaine Sweetgreen et la startup de logements locatifs Belong, qui se sont tous ralliés à l'appel d'Ackman.
Selon des informations rapportées par CNN et le New York Times, bien que la déclaration originale ait considéré les attaques du Hamas comme non provoquées, elle affirmait également que des millions de Palestiniens vivant à Gaza sont « forcés de vivre dans des prisons à ciel ouvert ». Sous la pression grandissante, plusieurs groupes ont retiré leur signature, notamment Harvard College Act on a Dream, Harvard Undergraduate Nepali Student Association, Harvard Islamic Society et HarvardUndergraduate Ghungroo.
L'influence significative des entrepreneurs d'origine juive dans l'économie américaine
La rapide rétractation des associations étudiantes peut s'expliquer en partie par l'importance de la communauté juive dans le monde des affaires américain. Un inventaire détaillé des dirigeants d'entreprises d'origine juive aux États-Unis montre leur présence significative dans plusieurs secteurs économiques clés.
Dans le secteur technologique
Amazon : le fondateur Jeff Bezos est juif-américain
Google : les fondateurs Larry Page et Sergey Brin sont tous deux juifs américains
Apple : le père adoptif du fondateur Steve Jobs était juif américain
Microsoft : la mère du fondateur Bill Gates est juive
Meta (Facebook) : les parents de Mark Zuckerberg sont tous deux juifs
Tesla : le père d'Elon Musk est d'origine juive russe
Oracle : Le fondateur Larry Ellison est juif-américain
HP : William Hewlett, co-fondateur, est d'origine juive
Dans l'industrie du divertissement et des médias
Warner Bros. : Les fondateurs Harry, Albert, Sam et Jack Warner sont tous juifs américains
Disney : Walt Disney, le fondateur, était juif américain
Universal Pictures : Carl Laemmle, le fondateur, est un juif allemand
Paramount Pictures : Adolph Zukor, le fondateur, est un Hongrois d'origine juive
Bloomberg : Michael Bloomberg, fondateur, est juif américain et ancien maire de New York
Dans le secteur financier
Goldman Sachs : Marcus Goldman et Samuel Sachs, fondateurs, étaient juifs allemands
JPMorgan Chase : John Pierpont Morgan, fondateur, est juif-américain
Citigroup : Charles Stillman, fondateur, est juif-américain
Bank of America : fondée par Amadeo Giannini, juif américain
Dans le commerce de détail
Macy's : Isidor Straus, fondateur, est un juif allemand
Sears : Robert E. Wood, fondateur, était juif américain
Walmart : la mère de Sam Walton, fondateur, est juive
Target : George Daniel Dayton, fondateur, est juif américain
JC Penney : James Cash Penney, fondateur, est juif américain
Autres secteurs
Coca-Cola : John Pemberton, fondateur, est né dans une famille juive en Géorgie
Starbucks : la mère de Howard Schultz, fondateur, est juive
Nike : le père de Phil Knight, fondateur, est juif
Kodak : le père de George Eastman, fondateur, était un homme d'affaires juif
Position américaine dans le conflit actuel
Les États-Unis maintiennent fermement leur position de soutien à Israël. Lors de sa rencontre avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu le 12 octobre, le secrétaire d'État américain Antony Blinken a réaffirmé ce soutien indéfectible : « Nous sommes ici, nous n'allons nulle part. »
Blinken, évoquant son propre héritage juif, a souligné qu'il partageait les inquiétudes des Israéliens face aux attaques du Hamas, tout en affirmant que critiquer les actions du Hamas n'avait rien de répréhensible.
Ce conflit, au-delà de sa dimension géopolitique, continue de susciter des débats passionnés au sein des institutions universitaires et des milieux d'affaires, illustrant la complexité des relations entre politique internationale, économie et société civile.
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Le conflit israélo-palestinien : Impact sur Harvard et influence juive dans le monde des affaires
Des étudiants de Harvard et leur position controversée
Il y a quelques jours, 34 groupes d'étudiants de Harvard ont publié une déclaration commune affirmant qu'Israël devrait « assumer l'entière responsabilité » des raids lancés par le Hamas. Cette prise de position a immédiatement suscité de vives réactions, notamment parmi les anciens diplômés de la prestigieuse université. Face à cette controverse, au moins cinq groupes ont déjà retiré leur signature de cette déclaration.
Ce positionnement intervient dans un contexte extrêmement tendu. L'organisation Hamas a mené le 7 octobre dernier un raid sur Israël, causant la mort de plus de 1 300 personnes, majoritairement des civils. En riposte, Israël a lancé une offensive massive sur Gaza, déployant près de 6 000 bombes en six jours de frappes aériennes, ce qui a entraîné la destruction des habitations de 340 000 résidents gazaouis. Selon les dernières informations disponibles, ces frappes ont causé la mort de 1 900 Palestiniens et blessé 7 696 autres personnes. Le conflit continue de s'intensifier, affectant les marchés financiers mondiaux et exacerbant les pressions inflationnistes.
La réaction des entrepreneurs et la rétractation de plusieurs associations
La réaction des milieux d'affaires ne s'est pas fait attendre. Bill Ackman, diplômé de Harvard et fondateur du fonds spéculatif Pershing Square, a été particulièrement vocal. Il a demandé à l'université de publier la liste des étudiants signataires afin que son entreprise puisse éviter de les recruter à l'avenir.
Cette position a reçu le soutien des PDG d'une dizaine d'entreprises, notamment la chaîne de restaurants américaine Sweetgreen et la startup de logements locatifs Belong, qui se sont tous ralliés à l'appel d'Ackman.
Selon des informations rapportées par CNN et le New York Times, bien que la déclaration originale ait considéré les attaques du Hamas comme non provoquées, elle affirmait également que des millions de Palestiniens vivant à Gaza sont « forcés de vivre dans des prisons à ciel ouvert ». Sous la pression grandissante, plusieurs groupes ont retiré leur signature, notamment Harvard College Act on a Dream, Harvard Undergraduate Nepali Student Association, Harvard Islamic Society et HarvardUndergraduate Ghungroo.
L'influence significative des entrepreneurs d'origine juive dans l'économie américaine
La rapide rétractation des associations étudiantes peut s'expliquer en partie par l'importance de la communauté juive dans le monde des affaires américain. Un inventaire détaillé des dirigeants d'entreprises d'origine juive aux États-Unis montre leur présence significative dans plusieurs secteurs économiques clés.
Dans le secteur technologique
Dans l'industrie du divertissement et des médias
Dans le secteur financier
Dans le commerce de détail
Autres secteurs
Position américaine dans le conflit actuel
Les États-Unis maintiennent fermement leur position de soutien à Israël. Lors de sa rencontre avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu le 12 octobre, le secrétaire d'État américain Antony Blinken a réaffirmé ce soutien indéfectible : « Nous sommes ici, nous n'allons nulle part. »
Blinken, évoquant son propre héritage juif, a souligné qu'il partageait les inquiétudes des Israéliens face aux attaques du Hamas, tout en affirmant que critiquer les actions du Hamas n'avait rien de répréhensible.
Ce conflit, au-delà de sa dimension géopolitique, continue de susciter des débats passionnés au sein des institutions universitaires et des milieux d'affaires, illustrant la complexité des relations entre politique internationale, économie et société civile.