Mardi matin, j'ai suivi avec attention cette décision tant attendue. Pour la huitième fois d'affilée, ces technocrates ont maintenu leur taux à 4,35% - un niveau qu'ils qualifient joliment de "record" mais qui écrase littéralement les propriétaires comme moi depuis un an!
La RBA nous sert toujours le même discours pompeux sur sa "détermination ferme" à combattre l'inflation. Mais franchement, pendant que l'Amérique et d'autres pays commencent à réduire leurs taux, ces Australiens s'entêtent dans leur position exceptionnellement restrictive. Pour qui se prennent-ils?
J'observe que la banque a même réduit ses prévisions de croissance et de consommation. Quelle surprise! À force d'étrangler l'économie avec des taux élevés, comment s'attendre à autre chose?
Ce Philip Lowe m'énerve particulièrement. Il répète qu'il veut voir l'inflation "durablement" entre 2 et 3% avant d'agir. Résultat: les traders repoussent maintenant l'espoir d'une baisse jusqu'à mai 2025! C'est insupportable quand 47% des emprunteurs galèrent déjà avec leurs remboursements.
Le décalage entre politique monétaire et budgétaire est flagrant. Pendant que la banque centrale serre la vis, le gouvernement augmente ses dépenses et creuse le déficit. Même Fitch Ratings qualifie la politique budgétaire de "modérément expansionniste".
L'économiste Su-Lin Ong a raison: avec ces dépenses publiques "bouillonnantes", la RBA pourrait largement se permettre un cycle d'assouplissement en 2025. Mais non, elle préfère rester immobile, attendant anxieusement les résultats des élections américaines et l'arrivée possible d'un Trump 2.0 avec ses tarifs douaniers.
Je suis convaincu qu'ils font fausse route. L'inflation de base est déjà redescendue à 3,5%, et beaucoup de ménages souffrent inutilement. Cette obsession de perfection statistique coûte trop cher à l'économie réelle.
Cette page peut inclure du contenu de tiers fourni à des fins d'information uniquement. Gate ne garantit ni l'exactitude ni la validité de ces contenus, n’endosse pas les opinions exprimées, et ne fournit aucun conseil financier ou professionnel à travers ces informations. Voir la section Avertissement pour plus de détails.
La banque centrale australienne reste immobile mais j'ai des doutes sur sa stratégie anti-inflation
Mardi matin, j'ai suivi avec attention cette décision tant attendue. Pour la huitième fois d'affilée, ces technocrates ont maintenu leur taux à 4,35% - un niveau qu'ils qualifient joliment de "record" mais qui écrase littéralement les propriétaires comme moi depuis un an!
La RBA nous sert toujours le même discours pompeux sur sa "détermination ferme" à combattre l'inflation. Mais franchement, pendant que l'Amérique et d'autres pays commencent à réduire leurs taux, ces Australiens s'entêtent dans leur position exceptionnellement restrictive. Pour qui se prennent-ils?
J'observe que la banque a même réduit ses prévisions de croissance et de consommation. Quelle surprise! À force d'étrangler l'économie avec des taux élevés, comment s'attendre à autre chose?
Ce Philip Lowe m'énerve particulièrement. Il répète qu'il veut voir l'inflation "durablement" entre 2 et 3% avant d'agir. Résultat: les traders repoussent maintenant l'espoir d'une baisse jusqu'à mai 2025! C'est insupportable quand 47% des emprunteurs galèrent déjà avec leurs remboursements.
Le décalage entre politique monétaire et budgétaire est flagrant. Pendant que la banque centrale serre la vis, le gouvernement augmente ses dépenses et creuse le déficit. Même Fitch Ratings qualifie la politique budgétaire de "modérément expansionniste".
L'économiste Su-Lin Ong a raison: avec ces dépenses publiques "bouillonnantes", la RBA pourrait largement se permettre un cycle d'assouplissement en 2025. Mais non, elle préfère rester immobile, attendant anxieusement les résultats des élections américaines et l'arrivée possible d'un Trump 2.0 avec ses tarifs douaniers.
Je suis convaincu qu'ils font fausse route. L'inflation de base est déjà redescendue à 3,5%, et beaucoup de ménages souffrent inutilement. Cette obsession de perfection statistique coûte trop cher à l'économie réelle.